Appel à la démission de « Bassima Hakkaoui »

Appel à la démission de « Bassima Hakkaoui », ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social pour son silence et son incompétence

Bassima Hakkaoui, la seule figure féminine dans le gouvernement marocain actuel, députée du PJD parti politique à idéologie religieuse, et nommée ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, à partir de janvier 2012. Titulaire de diplôme d’études supérieures spécialisées de psychologie sociale en 1996 et d'un diplôme d'études approfondies dans la même spécialité en 1990, elle a travaillé au centre de formation des enseignants de Casablanca.
Pendant son parcours de ministre, elle n’a fait que briller par un silence non justifié face aux débats et face à la conjoncture relative à la situation, de la femme et de l’enfant au Maroc. Une situation alarmante viols, pédophilie, mères célibataires, mariages forcés, inégalités profondes entre hommes et femmes, enfants sans abris….

  • Et quand elles s’expriment, lors de débats ou de conférences de presse, et bien elle fait des exploits :
    - Madame ne trouve pas de mal au mariage filles mineures dotées d’une physionomie développée, ou d’un corps gracieux, selon elle si la fille est « fakhra » et capable à procréer qu’on la marie.

-          Selon elle, marié une fille à son violeur, n’est pas forcément un drame tragique, et c’est souvent une bonne solution, pour épargner à la victime, le rejet de la société !!

-          Aussi, madame s’estime à l’abri des agressions sexuelles et du harcèlement, du moment qu’elle est voilée et ne se livre pas aux regards des pervers !

-          Les 30 000 enfants vivants dans les rues au Maroc, selon madame Hakkaoui, sont le résultat direct des Matchs de foot, ceci dit tout ces enfants viennent regarder des matchs de foot, se perdent et ne retrouvent plus leur chemin et du coup ils restent vivre dans les rues.

-          Et finalement, la ministre a présenté après, un an et demi de silence, au conseil de gouvernement son «plan gouvernemental de l’égalité en perspective de la parité», IKRAM de son petit nom. Se basant sur le travail de sn prédécesseur, elle nous livre un plan pour le moins étrange dans sa conception de l’approche genre et de l’égalité hommes-femmes. Déjà, par son nom, qui renvoie à une action de charité, comme si on parle d’aumône et non pas de droits. Pour le contenu, il y a eu omission de tout ce qui est en relation avec la légalisation de l’avortement dans des conditions particulières (incestes, mineures, handicapées.. etc. …) et incrimination des relations entre adultes consentants. Sans bien sur oublié, que le plan part de l’égalité à la parité, et que logiquement cela suppose qu’on a déjà l’égalité et qu’on est en quête de parité et aussi que l’égalité précède la parité. Pour moi ça ne colle pas du tout mais je ne sais pas pour vous.

Des femmes, et des féministes, ont lutté pendant des années pour améliorer las situation de la femme et de l’enfant au Maroc. La lutte pour la scolarité, pour pouvoir voter, étudier et intégrer la vie professionnelle, la lutte pour avoir le droit de choisir, de dire son mot de ne plus exister que pour et à travers l’homme, avaient atteint un niveau nous permettant de dire, que le rêve sera un jour réalité et qu’on arrivera à libérer la femme et par conséquent l’enfant qu’elle éduque , des chaines et servitudes sociales jusqu’alors imposés. Aujourd’hui nous reculons. Nous perdons ce que l’on a acquis par cette politique de silence, par la non compétence du ministre et par le fait de vouloir nous transmettre et inculquer des valeurs rétrogrades, dont la société d’aujourd’hui et la femme  marocaine n’a pas besoin. Encore, 4 ans avec « Bassima Hakkaoui » comme ministre et tout acquis sera perdu.

C’est pour cela qu’aujourd’hui j’appelle, à signer cette pétition pour la démission de « Bassima Hakkaoui », elle ne nous représente pas !