Contre l élevage intensif

La majorité de la viande que nous achetons provient de l'élevage instensif. Au-delà de l'aspect inhumain que ce type d'élevage adopte, les conséquences pour la santé humaine ne sont pas anodine (utilisation d'antibiotiques dans des proportions inadaptées, risques d'épidémie, qualité de viande inférieure due au stress subit par ces animaux, ...).

Aujourd’hui, les vaches sont entassées dans des espaces minuscules, dopées aux antibiotiques et vouées à manger un maximum de soja ou de maïs venu de l’autre côté de la planète ou de farines animales parfois contaminées. Il en va de même pour le sort des porcs, poulets et autres animaux destinés à terminer leur courte vie dans l’assiette des êtres humains.

Quant à la part du budget d’un ménage consacrée à l’alimentation, elle est passée de 80% dans les années 50 à 15-20% aujourd’hui. Ce qui mène également à poser la question du coût des aliments. Les prix planchers proposés en grandes surfaces ne représentent pas les coûts réels occasionnés par la production.

Un autre point négatif de ce type d'agriculture est le problème lié à la pollution: rejet d'azote, gaz à effet de serre (18% des gaz à effet de serre sont émis par la production animale, ce qui est plus que le transport, automobile et avions réunis), pollution des eaux qui vont jusqu'à la production d'algues vertes dans nos mers, ...

Des solutions simples existent: manger moins de viande, faire appel à des filières courtes, vérifier la provenance du produit… Comme Yvan Beck dit, « la responsabilité est individuelle mais aussi collective. », d’où l’urgence de poser le débat au niveau politique et économique, « pour repenser fondamentalement l’industrie de la viande vers le choix d’une mode d’élevage respectueux et intégré ».

En conclusion: La voie de chacun compte. Une signature de plus aura plus de poids que ce que l'on peut penser. Chacun a son rôle à jouer, même si beaucoup pensent que le combat est perdu d'avance. Aucun combat n'est perdu d'avance, le monde et les mentalités changent et évoluent, à nous de pousser les politiques et l'évolution pour un élevage respectueux