Contre le départ de Delphine et Simon

Pétition

Contre le départ des membres du Conseil d’administration
du Centre des loisirs privé de Wrightville en Europe à l’été 2012

 

Nous, soussignés, habitant en Outaouais ou dans la Grande région de la capitale nationale du Canada en date du 21 février 2012, appuyons par la présente le Manifeste ci-bas reproduit concernant l’opposition des citoyens de la Grande région de la capitale nationale au départ non-sollicité en Europe des deux membres du Conseil d’administration du Centre des loisirs privé de Wrightville, sis à Gatineau (Hull), pour une période ayant été fixée à au moins un an. En effet, ce départ fruit d’une absence totale de considération pour son impact sur la vie sociale desdits citoyens, ayant été décrété par les deux membres dudit conseil, soit Simon et Delphine, tous deux répondant à la définition du Code Civil du Bas-Canada (ci-après, « C.c.B.C. ») du concept de « bon père de famille » et à celle du Code civil du Québec (ci-après, « C.c.Q. ») du concept de « personne raisonnable », ayant remplacé le premier suite à la réforme du C.c.Q. de 1994, n’ont pas suivi la procédure prescrite par le Code de procédure civile du Québec (ci-après, « C.p.c.Q. »), le Code municipal, le Code Morin et la Loi sur les Organismes à but non-lucratif (ci-après, « la Loi »), en plus d’enfreindre les dispositions du C.c.B.C. et du C.c.Q. dans leur prise de décision.

Manifeste

Attendu que les deux membres du Conseil d’administration du Centre des loisirs privé de Wrightville, Delphine et Simon, connus dans la communauté sous le diminutif amalgamé de « Delphon », n’ont pas souscrit à la procédure suivante de consultation en bonne et due forme préalable du Collectif des citoyens de la grande région de la capitale nationale dont une bonne part de la vie sociale tourne autour des activités proposées par le Centre des loisirs privé de Wrightville (ci-après, « CCGRCNBPVSTAAPCLPW »), tel qu’en fait foi leur:

  • Omission de consulter en temps opportun, par voie informelle, un nombre jugé suffisant des membres du CCGRCNBPVSTAAPCLPW sur un projet préliminaire de départ à des fins touristiques de Delphon en Europe;

  • Omission de notifier par huissier de justice (ci-après « huissier ») un avis de tenue d’assemblée générale destinée à débattre de la pertinence et du caractère souhaitable d’un départ de Delphon en Europe à l’été 2012, et ce pour une durée fixée à au moins un an;

  • Omission de tenir une assemblée générale destinée à débattre de la pertinence et du caractère souhaitable d’un exil prolongé d’au moins un an de Delphon en Europe;

  • Omission de tenir un lave-auto réglementaire à une station-service située près d’un Tim Horton en vue d’amasser des fonds dans l’optique d’un départ prochain prolongé devant s’éterniser pendant au moins un an en Europe de Delphon, en mini-jupes pour les filles;

  • Omission d’organiser d’autres levées de fonds impératives dont la liste suivante n’est pas exhaustive : vente de barres de chocolat de qualité douteuse à prix faramineux, vente de cossins fabriqués en Chine par des enfants à l’avenir tragique, collecte d’argent au porte-à-porte sous prétexte de campagne électorale municipale pour garantir le succès duquel auraient dû être utilisés et distribués des effigies, des écussons et des pamphlets de la ville de Gatineau, vente de faux bœuf biologique local provenant des poubelles du MAXI;

  • Omission de prévoir un calendrier de réédition d’événements mémorables démontrant sans équivoque la fière participation du Conseil d’administration du Centre des loisirs privé de Wrightville à la vitalité admirable de la jeunesse intermédiaire de la grande région de la capitale nationale et plus précisément du CCGRCNBPVSTAAPCLPW, tels que : le « Miniput fantôme », la soirée « Où est Charlie », les nombreuses parties de « ballon-balais », la fête de Delphine dans feu le Petit train de Wakefield détruit par les rigueurs du climat, les soirées raclettes et musique québécoise des années 1990 entre gens de sexes et de catégories complémentaires, les virées au Jaguar pour des soirées honteuses mais endiablées de karaoké, les « tournées des bars miteux » du centre-ville de Hull destinées à se paqueter la fraise sous prétexte de faire rouler l’économie locale, le ramassage des détritus en bordure du Ruisseau de la brasserie, les journées d’artisanat et de papotage pour ces dames, les soirées à bouère d’la bière et à parler d’chars pour ces messieurs, les soirées dansantes de style « traditionnel québécois » dans le fin fond du sous-sol de l’Église Ste-Maria Goretti, cette emblème de la chrétienté au destin accablant, etc;

  • Omission de prendre en compte les protestations tacites et explicites répétées des membres du CCGRCNBPVSTAAPCLPW face au projet de départ en Europe de Delphon qui laisserait sans contredit un vide immense dans la vie d’une multitude de citoyens appartenant à la jeunesse intermédiaire de la Grande région de la capitale nationale;

  • Et ce en contravention aux articles 1534, 1672 et 3878(2) du C.c.Q. ayant remplacé les articles 1418, 1529 et 3754(3b) du C.c.B.C., aux art. 28 et 345(2) du C.p.c.Q., à l’art. 1429 du Code municipal, à l’art. 22 du Code Morin, et à l’art. 73 de la Loi;

Attendu que les membres du Conseil d’administration du Centre des loisirs privé de Wrightville, en plus d’omettre de respecter les exigences de forme en vigueur n’ont pas non plus souscrit aux exigences de fond de rigueur qui prévoient notamment comme norme minimale de traitement l’abstention de briser le cœur de leurs amis, dont un grand nombre sont membres du CCGRCNBPVSTAAPCLPW;

Attendu que lesdits amis vont benq’ trop s’ennuyer en maudit quand vous allez être partis;

Le Tribunal Administratif du Québec, en première instance, a décrété caduque la décision des membres du Conseil d’administration du Centre des loisirs privé de Wrightville de plier bagage pour aller jouer les touristes en Europe à l’été 2012, décision que soutiennent vigoureusement les signataires du Manifeste.

 

Le 21 février 2012, dans la Grande région de la capitale nationale du Canada

 


Stéphanie Belliard    Contacter l'auteur de la pétition