PAS DE TOUR AU CHÉRIBOURG


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2014-07-21 16:01

Le processus de consultation exigé par Industrie Canada au promoteur Bell Mobilité n'a pas été respecté : la moitié de la périphérie de 120m autour de la tour est de la responsabilité de la SÉPAQ et du Ministère québécois qui en est le supérieur immédiat. De plus, contrairement à ce que prétend Bell Mobilité, les projets situés aux abords des parcs nationaux et dans des aires de conservation de la biodiversité reconnus (Corridor Appalachien) doivent être soumis à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. Plus particulièrement s'il s'agit de zones de migration de la faune, d'habitats d'espèces menacées; s'il s'agit d'un site domanial (Domaine Chéribourg) ou d'un emplacement d'une importance névralgique pour les citoyens (ici, le réservoir d'eau potable de la municipalité - un service essentiel de premier ordre). La Loi sur l'évaluation environnementale (LCEE) exige qu'une attention particulière soit portée au Code 6 relatif à la sécurité quant aux émissions d'ondes, à la préservation des paysages d'intérêts supérieurs et au respect des règlements de zonage en vigueur.
Il faut également que le promoteur Bell Mobilité démontre qu'il respecte les normes quant à l'espace de dégagement autour de la tour qui doit être égal à sa hauteur, soit 40 mètres, ce qui n'est clairement pas le cas dans le secteur des Hêtres. Je rappelle en terminant que l'organisme Corridor Appalachien dont le siège social est à Eastman doit aussi être considéré comme responsable des sols car ce corridor de conservation est reconnu officiellement comme une aire protégée et sous l'entière responsabilité de ce dernier.