NON à l'usine de METHANISATION à LA TORCHE !

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2018-09-08 18:02

Plomeur Environnement : dialogue avec les agri-méthaniers
https://www.ouest-france.fr/bretagne/plomeur-29120/
 

Par Ouest-France   Modifié le 08/09/2018

La Torche Nature Environnement persiste. Elle demeure totalement opposée au projet d'une unité de méthanisation de déchets organiques dans le quartier résidentiel de La Torche.

À l'occasion de son assemblée générale statutaire, lundi, à la Maison pour tous, l'association environnementale a réitéré son soutien aux six riverains qui s'opposent au projet d'une usine de méthanisation.

À souligner la présence d'une délégation de membres des Agri-méthaniers bigoudens (AMB), qui portent le projet, mais aussi de celle d'un représentant d'Eaux et rivières de Bretagne.

Un hommage à la mémoire de Camille Cabon, secrétaire de l'association environnementale récemment décédé, a été rendu en début de séance.

Les insectes ont disparu

Dans l'attente d'un résultat positif de l'action interjetée auprès de la cour d'appel administrative de Nantes à la suite du classement de la plainte des six riverains à l'encontre de l'arrêté du préfet favorable à la construction de l'usine, des questions se posaient quant à sa rentabilité.

« Il vous manquera d'emblée les 5 000 tonnes promises par le cultivateur qui a cessé son activité », a souligné Daniel Le Boulicaut, qui dirigeait la réunion.

Dans l'hypothèse d'un résultat négatif de l'appel de Nantes, une action similaire est envisagée au niveau européen. Une ingénieure en agronomie apportera sa contribution avec une fine analyse des sols et des eaux.

Un natif de La Torche rappelait la vie paisible que menaient ses grands-parents à l'époque de sa jeunesse. « Nous buvions l'eau du puits, pêchions les anguilles du ruisseau et dégustions son cresson, dans un environnement d'abeilles et de coccinelles. Des insectes qui ont quasiment disparu de la zone », témoignait-il.

« Nous diminuons au maximum l'emploi de pesticides et espérons comme vous que tout évolue vers le meilleur, en certifiant l'emploi de déchets exclusivement organiques. Contrairement à la déchetterie, dont les composts sont truffés de plastiques et autres polluants. Que représentons-nous à côté des 6 000 ha de cultures diverses qui se pratiquent dans la commune ? », interrogeaient les bubiliculteurs.

Des échanges, finalement appréciés de tous les participants, à la différence des réticences réciproques ressenties en début de séance.