Fondamentaux pour une France SOLIDAIRE et des candidats unitaires

Fabien LEJEUNE
Visiteur

/ #9 Les lendemains meilleurs

2010-11-18 08:07

Nous irons voir, quelque matin,

aux premiers feux de l'aube,

nos chers enfants mûris

de soleil et de rêve ;

j'aurai gardé cet oeil mutin

qui rêve sous ta robe

et tendrement rougit

du vent qui la soulève...



Ni d'amertume ni de peur

à nos années lointaines :

nous verrons les chemins

s'éloigner en sourires,

printaniers, telles nos humeurs

d'une belle joie pleine

qui rouvrira nos mains

d'avenirs à écrire.



Nous aurons laissé les tourments

d'un âge de misère

aux livres achevés

de notre vieille Histoire,

ce règne d'hommes décadents

aux valeurs usurières,

ambitieux dépravés

sans loyauté ni gloire.



Tout ! Nous aurons tout balayé !

chacun depuis sa porte

à celle du voisin :

nos richesses obscènes

de propriétaires inquiets,

et toute la cohorte

de jalousies sans fin

et d'immortelles haines.



Aux temps venus des bâtisseurs

d'une terre plus belle,

de l'humain pour l'humain,

de la vie pour la vie,

sans plus ni maîtres querelleurs

ni frontières cruelles,

sans clivage divin

ni antiques phobies...



Nous mélangerons nos couleurs,

nos langues, nos cultures,

nos pensées et nos arts,

alliance universelle

sans textes ni lois, ni meneurs,

dans la liberté pure

dressée en étendard

pour une ère nouvelle !



Nous les tresserons, les lauriers,

et tu m'entendras rire,

heureux d'être vivant,

d'avoir cru en l'étoile

qui continuait de briller :

contre l'ordre du pire,

nos espoirs incessants

comme vent dans les voiles.



Et déjà, ce n'est plus si loin :

je perçois dans les ombres

les premières lueurs,

j'entends notre murmure

s'élever haut comme nos poings,

et marteler, sans nombre,

au désir de nos coeurs

qui battent la mesure !



Viens, allons voir : c'est le matin,

les premiers feux de l'aube,

pour nos enfants mûris

de soleil et de rêve,

devines-tu mon oeil mutin

qui rêve sous ta robe

et tendrement rougit

du vent qui la soulève ?