Un local pour les Passeurs d'Arts

cher #7
Si je comprends bien nous aurions du réagir "avant" que la mairie nous fasse part de sa réaction face à l’existence et à la forme "maladroite" de la pétition.
Mille excuses mais nous en étions surtout à réagir, avec les moyens à notre disposition et avec nos pauvres petites capacités intellectuelles, à la mort annoncée, faute de solution, de notre structure et de ses activités. Certainement des broutilles vu de l'extérieur.

cher #5
J'ai effectivement participé à une rencontre début 2011 (visiblement en janvier) lors de laquelle madame le maire m'a annoncé que la mairie avait pour projet de mettre en vente le bâtiment de l'ancienne poste dont nous occupions le sous-sol et la nécessité, pour nous, de quitter les lieux en cas de vente. Nous avons même visité, en fin de rencontre, l'ancienne écurie du château qui aurait pu être aménagée pour nous accueillir si il y avait eu possibilité de financement et accord du conseil ou c'est peut-être ce que l'on a voulu me faire croire.
"Les Alpes du Léman" qui occupent une autre partie du bâtiment m'ont prévenu sa mise en vente effective au printemps.
C'est la lettre recommandée du 3 octobre qui m'a "officiellement" confirmé la mise en vente et la possibilité d'occuper les locaux ou d'autres équivalents à charge de la mairie jusqu'au 30 juin 2012.

Le communiqué portant sur les précisions concernant la pétition est paru aujourd'hui vendredi 22 dans le Dauphiné Libéré.
Afin de couper court aux remarques qui vont certainement fuser, les Passeurs d'Arts et moi-même ne sont pas responsables de l'introduction ("quelques semaines") et les précisions que j'apporte ne semble pas être le dernier texte sur lequel nous avons travaillé : présence du terme "récupérations", absence de "gracieusement" et du 3eme paragraphe ... voir celui envoyé aux collectivités. Je vais recherché le coupable est le faire crucifier sur la porte de la mairie pour l'exemple. (un peu d'humour en ces temps de tension ne peut pas faire de mal ... j'explique on pourrait visiblement le prendre au premier degré).

cher #9
oui, vous avez bien bien compris,
nous sommes effectivement contraint de libérer les locaux d'ici une quinzaine de jours (1er juillet 2012) enfin c'est ce que j'avais compris avant la réponse de #10.

cher #10 vous m'embrouillez
comme de juste vous avez trouvé que #9 a mal compris.
Mais j'ai un doute ...
doit-on calculer le 1 an et demi de délai d'ici depuis la lettre recommandée du 3 octobre, la lettre de rappel du 6 avril 2012 ou de votre message du 21 juin 2012 comme le laisse entendre la formulation. Ce qui nous donnerait respectivement comme date de "raccompagnement vers l'extérieur" (merci #9!) les 3 avril, 6 octobre ou 21 décembre 2013 :-).
En fait je pense que je me mets le doigt dans d’œil mais je note que le principe de contrainte s'officialise.

Je pense qu'il faut également éclairer l'assistance publique et revenir sur les conditions de la mise à disposition gracieuse des locaux avant que l'on tente de nous faire passer pour des bobos profiteurs, squatteurs et ingrats (mais là c'est peut-être déjà trop tard!). Le contrat a été négocié par Michel Barbe, précédent président des Passeurs d'Arts, et la gratuité de l'occupation pour une durée de 5 ans c'est mise en place en échange des quelques centaines d'heures de travail effectuées pendant plus de 2 mois par les bénévoles de l'association pour rendre utilisable et agréable le sous-sol et la partie cave du bâtiment. Seuls travaux de maçonnerie lourde, plomberie et électricité ayant été effectués par des artisans locaux. La saison 2011/2012 n'a été couverte par cet accord et à été réellement gracieuse et j'en remercie encore la mairie.

Pour ce qui est de la participation à l'entretien du bâtiment je croyais que "Les Alpes du Léman" avait fait une proposition dans ce sens puisqu'ils nous avaient demandé, de manière informelle, si nous étions prêts à participé au paiement d'une location majorée en cas d'accord global. Question a laquelle nous avions répondu positivement, de manière également informelle, dans les limites du raisonnable ou d'aides éventuelles.

Nous proposer de racheter le bâtiment ... là je ne trouve pas de mots ... les bras m'en tombent ... de l'humour ... un signe de ... ou une provocation de #10 qui ne souhaite peut-être pas inconsciemment que nos relations avec la mairie se normalisent. Rassure moi #10

cher #11
c'est bien connu de tous ... "on est pété de thunes" dixit le trésorier.
Il me réveille tous les matins en secouant la caisse!

morituri te salutant
Erick Dupuit, cette réponse n'engage que moi ... je signe ... je ne suis pas un numéro!