Pour que la mort "au champ d'honneur" d'un soldat français ne soi

Michèle ROY
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2011-01-13 17:55

Parce que la mort d'un militaire, d'un policier ou d'un pompier mort en mission est devenue normale et banale, les journalistes ne commentent plus l'information, ne la relaye plus non plus.

Nous sommes devenus une notion abstraite, juste une image sur quelques calendriers, histoire de faire fantasmer les midinettes ... mais lorsqu'il s'agit d'expliquer la réalité de notre tache, la problématique de notre mission, l'ingratitude de la population ....Où êtes vous, Mesdames et Messieurs les journalistes ? N'y a t-il plus d'honneur à commenter nos missions, à louer nos sacrifices, à susciter des vocations ? Faut il désormais faire les gros titres de la presse à scandale pour attirer vos regards et faire crépiter vos flashs ?

Nos missions sont nobles, parce qu'au service de NOTRE PAYS, de NOS CONCITOYENS .... du plus faible, du plus démuni, de la justice et de l'honneur de la République.

Mais ces seuls mots ont il encore quelques intérêts pour vous et vos Rédacteurs en Chef ? Certes la mort d'un soldat, ne fait plus pleurer dans les chaumières .... à part peut être les familles, les amis, les camarades de combat. Tous ceux qui ont gardé en leur cœur AMOUR, PATRIE, LIBERTÉ ....

C'est le cœur de notre RÉPUBLIQUE .... le cœur de notre CONSTITUTION .... ce pour quoi, nous mettons chaque jour notre vie en péril .... et rien que pour cela .... NOUS VALONS BIEN MIEUX QUE VOUS ....Mesdames et Messieurs Les Journalistes qui avez vendu votre âme au Diable, au pouvoir de l'argent, et aux actionnaires des chaines télévisées, aux commanditaires de vos tournages ...

Soyez bannis de toute forme de considération, car vous ne valez rien, et revendiquez tout. Persuadez de détenir le pouvoir de l'information, vous ne détenez que celui de la DÉSINFORMATION, celui DU MENSONGE et de L'OMISSION ...

Mais je veux croire, que le PEUPLE FRANÇAIS que nous représentons, celui au service duquel nous mourons AUSSI, relèvera un jour la tête pour reconnaître notre sacrifice, celui de ses enfants ....