La question n'est plus une question de qualité des joueurs, de qualité des structures, de qualité du staff ou du centre de formation. Nous avons quasiment ce qu'il se fait de mieux en Europe sur ces points. La question est une question de capacité à gérer ces moments si particuliers que sont les matchs couperets. Je ne reviens pas sur cette fable de la malédiction, c'est évidemment stupide, je veux dire (et c'est la raison pour laquelle j'ai signé cette pétition) qu'il est temps que l'on se pose les vraies questions pour chercher les vraies réponses : Comment est-ce possible qu'une équipe qui a dominé son sujet comme l'ASM l'a fait cette saison se liquéfie ainsi après une défaite, aussi dure soit-elle, alors qu'il reste un trophée à aller chercher ? Les discours d'après match sont consternants ! A l'exception notable de J. Bonnaire, la plupart des déclarations met l'accent sur le record d'invincibilité, sur la qualité du jeu, sur la progression des joueurs qui continuent de grandir !!! Tout cela est vrai mais occulte la réalité : nous avons foiré dans les grandes largeurs la fin de saison et en particulier cette demi de Nantes. Ces déclarations ne montrent pas ce que nous voulons voir : une véritable haine de la défaite ! Je pense et j'ose espérer que tous les joueurs ont cette haine en eux, que le staff a cette haine en lui. Alors si c'est le cas, je demande : pourquoi ne pas le dire ! Pourquoi ne pas exprimer cela après les défaites subies les unes après les autres. Pourquoi cette communication continuellement policée et fade ? Le but n'est pas de devenir un excité, il y en a suffisamment dans le sport en général et le rugby en particulier, mais le but est de montrer, au vestiaire, aux supporters et aux adversaires que c'est terminé. Que le rôle de sparring partner que joue trop souvent l'ASM dans ces matchs ultimes, c'est fini. Un collègue, ancien joueur, m'a dit cette semaine, "L'ASM, tout le monde sait que si l'on passe devant sur ces matchs là, on a gagné". Je ne veux plus entendre cette phrase ! Faites ce qu'il faut pour que cette phrase ne puisse plus être répétée, pour que les équipes sachent que maintenant, pour battre l'ASM dans ces matchs qui constituent les palmares, il faudra jouer pendant 80 mn parce qu'il ne suffira plus de prendre le score. Et si les ambitions du club ne sont pas de garnir la vitrine de trophées, qu'il le dise et nous saurons à quoi nous en tenir. Je supporte et je continuerai à supporter l'ASM, à me pourrir la vie les we de matchs, à ne plus dormir avant et après les matchs, c'est un choix je n'attends pas médaille pour cela. La seule chose que j'attende de la part de ce club qui a tellement progressé ces dernières années c'est d'avoir le courage de se regarder dans les yeux et de se dire ses 4 vérités : il nous manque encore quelque chose et ce quelque chose je pense que tout le monde sait ce que c'est (souvenez-vous comment nous avons conquis notre seul et unique brennus...). Ce quelque chose, allez le chercher, ajoutez le à l'ADN du club avant que les supporters ne soient trop fatigués d'encaisser années après années des coups sur la tête comme celui du 25 mai dernier.

#6: -

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 Que rajouter à cette analyse pertinente? Encore une fois j'étais prêt à trouver des circonstances atténuante à la défaite de Dublin. La 1/2 a tout cassé! Comment ne pas avoir honte face à un tel abandon? Si les joueurs ne sont pas capables de se révolter ils devraient alors penser à leurs supporters. Ont-ils conscience de l'effort financier consenti par la Yellow Army pour les accompagner dans ces moments? Perdre dans ces circonstances n'est pas acceptable pour des professionnels. Il ne suffit pas de remercier les supporters pour gagner leur respect. Personnellement je les suis depuis plus de 40 ans, j'étais déjà de la défaite contre La Voulte. Le match de Nantes a rompu un lien. Consternant titrait La Montagne? Ce mot résume tout. Je ne suis plus fier de Mon club. Alors OUI il faut changer, il faut se révolter, les mots ne suffisent plus, il faut passer aux actes. Le traitement homéopathique ne suffit plus même s'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Capitalisons sur les points positifs: formation, richesse de l'effectif, ... mais injectons du relief. Nous sommes effectivement trop lisse. REAGISSEZ, il est encore temps.