Malheureusement pour les cheminots de la SNCF, elles ont un président de la SNCF qui ne défend pas le rail mais fait en permanence l'apologie de l'autocar (création d'IDBUS alors qu'on lui avait rien demandé...déclarations à la FNTV, absence d'initiative sur les petites lignes....et j'en passe). Il est à la tête du groupe SNCF constitué en grande partie de ses filiales routières...il ne sait meme plus ou il habite le pauvre....

Après il faut pas tout confondre: Ce sont les compagnies privé qui ont développé le rail jusqu'en 1937 (60000 km de construits avec 500000 cheminots à l'apogée). Depuis la création de la SNCF en 1937, c'est certes le TGV mais aussi la fermeture de 30000 km de ligne (la moitié du réseau), la quasi disparition du fret et la suppression de 300000 emplois cheminots...le TER n'a été sorti de sa logique de déclin que par la régionalisation à laquelle s'est opposée les syndicats cheminots d'ailleurs....

Et lorsqu'on regarde à l'extérieur de nos frontières que voit-on? Des compagnies privées qui ont redynamisé des lignes régionales moribondes en Allemagne ou des exploitants très dynamiques gérés par les cantons en Suisse

Il est faux de dire que le privé ne s'intéresse qu'aux grosses lignes bénéficiaires . Les contrats de DSP en vigueur dans l'urbain sont gérés par Véolia ou Kéolis , filiale de la SNCF d'ailleurs...Ils peuvent s'appliquer aux lignes régionales. C'est même le meilleur moyen de sauver les 5000 km de lignes menacées de fermeture en baissant les couts de production et en allant chercher la clientèle et les recettes là où elles sont, en nouant des partenariats avec les collectivités locales , bref ce que devrait faire la SNCF si elle était gérée correctement mais ce qu'elles ne fait pas....malheureusement pour les cheminots légitimement attachés à leur ligne et à leur entreprise...

Je résume: Mr Pépy vous faites quoi pour engager une baisse du cout et une augmentation des recettes sur les lignes régionales menacées de fermeture dans les 5ans? Cela concerne juste 25% du réseau...la ligne Chalons Verdun étant le commencement...

Et coté syndicats, à quand la polyvalence, la conduite à agent seul? Bref tout ce qui permettrait de réduire la différence de cout entre l'autocar et le train...et ce qu'ont adopté la plupart des chemins de fer régionaux ailleurs qu'en France sans que cela n'engendre une régression des conditions de travail...bien au contraire!!!Allez discuter avec des agents d'autres réseaux!!!

Voilà si on veut sauver ces petites lignes du désengagement financier et de la fermeture tout en les laissant dans le giron de la SNCF, il faut changer d'approche tant à la tête de la SNCF qu'à la base

Cdt

#173: tatooin - ligne chalons verdun 

La ligne 5 à l'ouest de Verdun est sous-exploitée dans le sens où cette dernière ne donne pas à Saint Hilaire au Temple un accès direct à Reims-Métropole (219 000 h).

Les habitants de Verdun, Clermont-en-Argonne, Les Islettes, Sainte Menéhould et Suippes désireux de se rendre à Reims par le TER ferroviaire sont en effet obligés actuellement de faire un détour de 34 km par Châlons-en-Champagne et de subir dans cette ville un temps d'attente pour changement de train.

Par la simple réactivation d'un ancien raccordement situé à Saint Hilaire au Temple, il est possible d'éviter ce détour.

A noter que les communes accolées à Reims de Betheny, Saint Brice Courcelles, Cormontreuil et Taissy ont plaidé en sa faveur à travers une motion votée en 2007 ainsi que, toujours en 2007, la commune de Bazancourt dans le nord de Reims et les communes de Rethel et Vouziers dans les Ardennes.

Voeu également dans ce sens en 2005 de l'unanimité du Conseil municipal de Reims.

A quand donc à Saint Hilaire au Temple la simple réactivation de 800 mètres de voie non électrifiée qui ferait gagner une demi heure au moins sur le temps de parcours Verdun - Reims ?