Le problème est simple. On a dépensé sans compter pendant presque 40 ans. On est surendetté. Chacun d'entre nous doit près de 30 000 euros (quel que soit son âge : oui, même toi, collégien, tu dois 30 000 euros. Quand tu auras une famille de 5 personnes, tu devras 150 000 euros et c'est à toi que la société à confié la tâche de rembourser...) de dette publique (à laquelle il ut rajouter les dettes privées). Alors oui, il faut faire des économies pour rembourser (et c'est urgent car aujourd'hui on continue encore à s'endetter, à hauteur de 1000 euros par an et par personne environ : l'an prochain, toi, collégien, tu devras 31 000 euros !).

La dette s'explique par les dépenses publiques. Pas tant par le RSA et aides aux plus pauvres, qui ne représentent qu'une goutte d'eau, mais les services publics. En premier lieu, d'éducation (plus grosse dépense de l'Etat et de loin). Il faut donc faire des économies ici.

Dans le meilleur des mondes, il faudrait proposer l'enseignement de toutes les langues. Dans un monde où on ne peut plus payer, il faut faire des choix rationnels.

Les classes européennes sont clairement des classes qui sociologiquement concentrent des élèves de milieux favorisés. Tous les sociologues le montrent. D'ailleurs ces classes existent largement pour que els familles le splus favorisées puissetn être certaines que leur enfant sera dans la meilleure classe (comme auparavant les classes avec option informatique, Allemand, etc.). Du coup, soit on les généralise à tous, soit on les démantèle. Elles reviennent en effet dans le système actuel à prendre aux pauvres pour donner aux riches. Toutes les études montrant que la France est le seul pays de l’OCDE où l’école CREUSE les inégalités de départ plutôt que de les résorber. Forcément les choix budgétaire depuis des décennies doivent y être pour quelque chose.

La solution est simple et sans doute serait-elle acceptée par une large majorité de Français (mais, en général, dans ce cas, on évite de les interroger, c'est risqué !) :
on retire TOUTES les langues. On ne laisse que l'anglais. Et on impose des heures de cours en anglais dans chaque classe, à la manière des classes européennes. Autrement plus utile et juste que ce qui se fait actuellement. Et plus économique. Mais il y aura bien entendu des privilégiés et des bobos pour dire que c'est du n'importe quoi. C'est si facile de vivre en voyant sa réussite subventionnée par ceux qui sont condamnés à échouer.

Je suis adulte. j'ai fais du latin, de l'anglais et de l'espagnol. Avec de très bonnes notes partout. Mais je regrette de ne pas avoir fait que de l'anglais et de ne pas le parler couramment. Et c'est clairement impossible d'y arriver s'il y a plus d'une langue (en tout cas pour la majorité de la population).

#20: Cycnus - Oui mais

C'est facile de dire cela quand on a fait du latin, de l'anglais et de l'espagnol dans une époque, je suppose, où le choix du latin était aussi un choix élitiste. J'ai également suivi cette filière.

Vous êtes en train de dire à tous nos enfants : puisque vous allez payer plus tard, commencez à payer dès maintenant. Alors que cette pseudo économie n'en est pas une.

L'introduction d'une LV2 dès la 5ème est dans les tuyaux depuis des années et n'a jamais été appliquée (mon aîné a 19 ans et lorsqu'il était en 6ème, c'était au programme !).

Les services publics sont à défendre et l'Education en priorité même s'il est nécessaire de la reformer pour lui donner son véritablement rôle d'ascenseur social.

Dans un monde "idéal", l'argent serait à prendre là où il est, et non là où il semble être. Pour la finance, ne nous inquiètons la crise n'est pas pour tous.

Le message que vous faites passer à ces collégiens qui sont les adultes de demain est terrible.

Je serai plutôt d'avis à proposer : l'Ecole de la République n'a plus les moyens de dépenser pour des structures privées donc elle doit recentrer ses efforts vers la seule Ecole de la République : l'Ecole publique et laïque.

Ainsi nos enfants auront accès à un apprentissage des langues que nous adultes n'avons pas connu : des effectifs très reduits pour pratiquer l'oral.

Alors continuons en lutter pour nos enfants n'aient pas à payer les erreurs de leurs parents et de leurs grands parent, pour le moins dans leur accès à l'éducation mais à une éducation de qualité.