Intervenons pour les femmes congolaises victimes de viols

Depuis près de 15 ans, le Dr Mukwege, gynécologue congolais, a observé un demi-million (500 000) cas de femmes violées. Le nombre de viols a une corrélation directe avec la guerre en République démocratique du Congo. Mais ce sont plus que des viols, ce sont des actes de guerre, affectant les droits de la personne. Souvent, les femmes se font introduire un objet tranchant dans l'appareil génital ou se le font brûler. Il y a déjà eu plusieurs cas de femmes qui s'étaient fait introduire un revolver dans le vagin, puis l'homme avait tiré, détruisant en partie les os du bassin et des cuisses. Ce sont les femmes de tous les âges qui font face à cela, une petite fille de 21 mois s'est fait violer; les femmes mariées se font violer, dans leur maison, devant leur mari et leurs enfants. De plus, ces femmes se font souvent violer plus d'une fois. Il y a bien des lois, mais elles ne sont pas appliquées; les hommes restent impunis. Le Dr Mukwege soutient que le viol n'a rien de culturel, il est lié au conflit. N'y a-t-il pas une certaine discrimination de la part de la communauté internationale en choisissant de ne pas intervenir en République démocratique du Congo? Selon Margot Wallström, ex-envoyée spéciale de l'ONU, la RDC est la "capitale mondiale du viol". «Il répare les femmes, oui. Mais elles le réparent aussi. Grâce à lui, elles tiennent debout. Grâce à elles, il reste debout. Combien de temps resterons-nous assis?» (citation tirée de l'article "L'homme qui répare les femmes", de Rima Elkouri, paru dans La Presse, le 1er avril 2013.)

Nous devons agir et pousser l’ONU à intervenir.

Pour les femmes congolaises.


Justine Lecomte et Justine Couture    Contacter l'auteur de la pétition