Reconnaissance du besoin d'adaptation des services de transport scolaire

 

 

Selon plusieurs commissions scolaires (particulièrement celle des rives du Saguenay), la distance requise pour avoir accès au transport scolaire se calcule ainsi : entre la maison de l’enfant et son établissement scolaire, il doit y avoir 1,6 km. Cela ne tient pas compte de l’environnement (boulevard, achalandage…) que l’enfant a à parcourir. Si l’enfant habite avant cette limite, la facture pour les parents est salée voir inabordable dépendamment de la ville. Plusieurs n’en ont pas les moyens et choisiront de laisser leurs petits marcher…

 

Un enfant avant 9 ans n’a pas les capacités cognitives nécessaires pour évaluer le danger, pour anticiper des situations qui pourraient le mettre en danger ou encore pour se protéger d’éventuels inconnus malintentionnés. Cette information est tirée des stades de développement de Jean Piaget.

 

L’école et la commission scolaire n’a pas non plus l’obligation de fournir une brigadière sur l’étendue de ce rayon de 1,6 km. Donc, plusieurs petits de 5-6-7 ans se ballade sans surveillance et sans défense jusqu’à leur milieu scolaire. La situation est, selon moi, plus qu’inquiétante!

 

Donc, nous, parents, futurs parents, grands-parents, parrains, marraines et ami(e)s des petits

 

Nous demandons aux commissions scolaires du Québec, de réduire la distance permise du service de transport scolaire à une distance raisonnable adaptée à l’âge des enfants et à leur développement, de fournir des brigadières dans le territoire non desservit par le transport scolaire et d’ajuster leur service au parcours que l’enfant à parcourir.

 

Nous, les Québécois, on reconnaît que nos enfants c’est notre avenir et on veut leur offrir les meilleures chances possible pour l’avenir et un milieu sécuritaire!

 

– Signés, les citoyens du Québec.