Appui à Fatemeh Kamkar menacée d'expulsion pour un cancer du sein

Une étudiante originaire d'Iran qui termine un doctorat à Sherbrooke a vu sa demande de résidence refusée parce qu'elle est atteinte d'un cancer.  Fatemeh Kamkar complète présentement un doctorat en médecine cellulaire et moléculaire à l'Université de Sherbrooke.  Elle est arrivée d'Iran en 2005 et elle a payé tous ses frais d'études.  Après ses études, elle voudrait poursuivre ses recherches pour vaincre la maladie de Parkinson.

Mais les procédures entourant sa demande de résidence ont déraillé lorsqu'elle a reçu un diagnostic de cancer du sein en 2009.  Depuis, le Canada ne veut plus d'elle, car elle coûterait trop cher à l'État, comme lui a écrit un fonctionnaire. «C'est très dur, a dit Mme Kamkar.  Je ne crois pas être un fardeau pour le Canada».  Fatemeh Kamkar veut tellement rester au pays qu'elle a promis de payer elle-même ses soins médicaux. «Je veux contribuer à la société canadienne», a-t-elle poursuivi.  De plus, si elle est expulsée, elle se retrouvera seule en Iran, puisque toute sa famille est au Canada.  «Je n'ai pas de maison où retourner en Iran. J'ai quitté mon emploi.»

Tous les partis de l'opposition sont indignés et s'entendent pour dire que ça démontre un grand manque de compassion.  Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney n'a pas commenté la situation.  Mais, Me Stéphane Minson, déclare que si Fatemeh Kamkar fournit une preuve concrète d'une offre d'emploi de l'Université d'Ottawa, elle pourrait entrer dans une catégorie spéciale d'immigrants travailleurs et peut-être ainsi éviter son expulsion.

Compte tenu de cette situation, je sousigné, demande au ministre de l'Immigration, M. Jason Kenney, d'entreprendre immédiatement les démarches nécessaires afin de procurer à Mme Fatemeh Kamkar les documents essentiels à l'obtention de son statut de citoyenne canadienne afin qu'elle puisse poursuivre ses travaux de recherches médicales en sol canadien afin d'en faire profiter l'ensemble de la société canadienne.