djerba en péril , mobilisons nous!! prenons notre destin en main

Pour que toutes les exactions à l’encontre l’Environnement, l’Ecologie, les Terres agricoles, les Monuments historiques, les Sites historiques et naturels de l’île de Jerba soient définitivement stoppées

Les abus et les exactions perpétrés à l’encontre de toutes les composantes de l’écosystème et du patrimoine historique et culturel de l’île, se perpétuent à un rythme ascendant et alarmant : Des travaux de construction de routes s’approvisionnent en matériaux directement dans les terres agricoles, les collines, le littoral et les tabias des jardins privés, transformées en dépotoirs de déchets lourds et légers, polluants et encombrants. Appauvri, dépossédé de ses richesses, par des pratiques illégales, au su et vu de tous, l’écosystème de Jerba ne peut plus supporter que de telles pratiques perdurent. Pour toutes ce raisons nous demandons ce qui suit :

-         Que les actes  de transport et d’utilisation des terres agricoles dans la construction des routes soient définitivement stoppés.

-          Que les entrepreneurs chargés de la construction des routes Ajim-El May, Ajim-Houmt-Souk, El-Qantara-Aghir, et tous les chantiers programmés soient contrôlés, responsabilisés et sanctionnés pour toutes les exactions commises.

-         Affronter toutes les pratiques visant à la commercialisation du sable provenant des terres agricoles, par le pillage et le transport, en condamnant fermement les responsables.

-         Mettre fin aux exactions perpétrées à l’encontre du littoral de l’île, par l’application des lois relatives à la protection du littoral et la condamnation de tous les dépassements.

-         La protection immédiate de tous les monuments et sites historiques, et la poursuite de tous les contrevenants qu’il soient privés ou publics (sites : Souk el Guebli, la route de Méninx, Bourgou, etc.. ).

-         L’application rigoureuse de toutes les lois promulguées pour la protection et la sauvegarde des palmiers, des oliviers et de tout le tissu végétal de l’île.

-         L’application rigoureuse des lois protégeant les zones humides et le domaine public maritime.

-         Les directions régionales responsables des secteurs concernés (l’agriculture, l’environnement, le patrimoine, l’équipement, l’Apal,…), doivent être responsabilisées pour toutes les exactions et les dérives enregistrées.

-         La constitution d’une commission pour le contrôle et l’évaluation des travaux de construction des routes, le contrôle et le suivi du respect de la réglementation en vigueur.

-         La constitution d’une commission pour le suivi de la situation agricole et écologique dans l’île, impliquant toutes les administrations, les associations et les composantes de la société civile.

-         Le contrôle intransigeant de toutes les exactions, et la protection du denier public contre toutes les tentatives de dilapidation.