SOS FORETS - PETITION NATIONALE

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#251

2012-07-15 00:24

Je signe mais ne me sens nullement engagé par des logos de syndicats et de partis qui ne font pas leur travail polluent cette pétition et se font de la pub ici.

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#252

2012-08-06 19:12

STOP A LA DEFORESTATION NOUS AVONS BESOIN D'OXIGENE D'ANIMAUX D'INSECTES ETC

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2012-08-21 18:12


Phyto

#254

2012-10-31 18:24

Merci pour cette pétition , d'autres menaces planent sur nos forêts .
Les observateurs observent , les chercheurs cherchent , mais rien ne bouge.
Pendant ce temps là , 80% de la forêt de Compiègne est envahie par le cerisier tardif.
La forêt de Fontainebleau en prend petit à petit le chemin si on ne fait rien ,, ajouter à cela
le Phytolacca Americana qui l 'envahit aussi. Mais de mercantiles personnes continuent à cultiver et vendre cette saloperie

www.petitions24.net/signatures/arret_de_la_culture_et_de_la_commercialistion_du_phytolaque/

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2012-11-18 07:03


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2012-11-20 16:32


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2012-12-02 02:02


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2012-12-02 10:49


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2012-12-02 10:50


El Che

#260

2012-12-17 12:25

De plus en plus chaud, de plus en plus nombreux, de moins en moins d'oxygène......
El Che

#261 Re:

2012-12-17 12:29

#251: -

Oui, la récupération ne sert qu'à les dicréditer un peu plus. Faut les laisser se couler eux-mêmes, ils font déjà assez de mal, et ne nous brassent de l'air quand ils voient quelques voix à grapiller. MAIS ON N'EST PAS DUPES, fini les DINDONS. Une politique sans politiciens, il n'y a que ça qui peut sauver la Terre.


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#262

2012-12-22 12:14

On ne peut qu'en partager les termes et l'analyse. Nous sommes confrontés en Bourgogne à deux projets débiles:
- le projet ERSCIA ( 58) que vous connaissez
- une projet de mine de fluorine dans la forêt de la Planoise, à Antully ( près d'Autun )
...et à une multiplication anarchique d'utilisation de la biomasse forestière par le Conseil Régional de Bourgogne ( nous rédigeons une lettre dans le cadre du SRB ).
Thierry GROSJEAN Pt de la Confédération associative pour la Protection de l'Environnement et de la Nature en S&L ( 28 associations, membre de FNE )

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2012-12-26 23:53


NENNA

#264 NON A LA DEFORESTATION

2013-01-02 17:11

NON A LA DEFORESTATION
SAUVONS NOS FORETS
brise des bois

#265

2013-01-04 22:34

AU Secours !! nos belles forêts ressemblent de plus en plus à un gruyère.. exceptées peut être celles de l'Ile de France (Rambouillet. Fontainebleau .etc..)
Une surexploitation au nom de je ne sais quel profit, des engins qui ravagent les sentiers, les allées, les sous bois font de cette forêt auprès de laquelle je demeure un véritable chantier de déforestation avec d'immenses surfaces ressemblant à des terrains vagues.
Chaque année, la dégradation s'accentue. Il n'y a pas besoin d'aller en Amazonie pour parler de déforestation, en France elle existe.
sur Google Earth : recherche Forêt Andaine (Orne) ou encore Forêt du Gavre(Loire Atlantique)
hub

#266

2013-01-05 17:28

On constate une surexploitation des forêts françaises, les bois de l'île de France n'y échappent pas. Ainsi près de chez moi le bois de Verrières 91 est massacré par l'ONF, car selon un agent ONF " On coupe puisque qu'on nous le demande!" l'accueil du public, la biodiversité, la beauté des paysages, la diversité, le rôle social des bois ne sont pas prioritaires, il faut faire du chiffre! Les réunions organisées par l'ONF ne sont que des shows ayant pour but de mentir aux usagers, et que penser du silence assourdissant de nos élus!

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#267

2013-01-14 19:23

La gestion durable des forêts ? Quel avenir sur le long terme ?

Je vous donne mes impressions concernant un document émis par l’ONF intitulé « La Gestion durable des forêts publiques ».
Ce document intéressant sur la forme, nous dit ce qui serait bon pour la forêt, pour préserver TOUTES ses fonctions et services. Comment être contre un maintien ou une amélioration de la biodiversité forestière…On ne peut qu’être pour !
Mais, ce document porte aussi à réflexion car il contient des remarques ou certitudes qui sont contredites par d’autres scientifiques ou experts en écologies forestières.
Actuellement, l’ONF fait une campagne médiatique pour expliquer que l’accroissement des volumes coupés en forêts publiques est une bonne chose pour la société et le milieu forestier…Je regrette par exemple que cet établissement dont j’ai partagé les valeurs passées, ne se défende pas plus fortement contre ces directives du « couper plus » ! C’est une insulte faite aux anciens gestionnaires qui avaient leur expérience et leur savoir au service de la forêt en élaborant des plans de gestion conforme aux réalités de terrain, des milieux associés…et indépendants de décisions politiques. Depuis très longtemps, ils ont fait des inventaires, créé des accès routiers, planté et fait en sorte que tout fonctionne de mieux en mieux, récolté et vendre les produits…Continuer à progresser sur tous les besoins et les attentes de la société, quoi de plus normal ! Mais leur dire du jour au lendemain que la forêt était sous-exploitée, mal gérée au plan écologique et économique ! Quelle prétention ! Voir la page 5 du document ONF.
Laissons les forestiers agir en dehors de ces pressions, ils savent faire leur métier avec passion et responsabilité. Mais la réalité est tout autre ! Il faut mettre des volumes supplémentaires sur le marché : plus 20 millions/an, chiffre rappelé par les Ministères de tutelle…et pourtant, les prétentions de l’IFN quant à la ressource forestière, sont revues à la baisse… Ces volumes supplémentaires sont en contradiction avec les anciens plans de gestion des forêts publiques. Il faut savoir aussi que les derniers « aménagements » forestiers tiennent compte de ces nouvelles directives politiques du « couper plus ». Quelle crédibilité attendre de ceux-ci ?
La notion élémentaire en matière de gestion d’un massif forestier est l’inventaire pied à pied des peuplements forestiers, seule méthode qui garantisse les volumes sur pied, les accroissements donc les possibilité/volume réelles d’un massif ( réf. DUCHIRON).
Pour en revenir au document de « gestion durable » de l’ONF, il est une réalité partagée par tous : celle d’une augmentation de la surface forestière française, doublement en 150 ans ! Nul ne le conteste ! mais comme je l’avais déjà écrit, cette augmentation de surface s’est traduite automatiquement par une augmentation globale et progressive des volumes prélevés : Plus 43% en forêts domaniales sur les trente dernières années ( rapport de la Cour des comptes) et plus 64% entre 1966 et 2010 selon un rapport du Président de l’ONF ( Mr Gaymard). Voir la page 9 du document ONF.
Il y a donc bien un ajustement automatique et progressif de la croissance et de la récolte ! C’était le rôle des plans de gestion passés…réactualisés tous les 15 ans environ !
Quant au déficit de la balance commerciale de la filière bois, il faudrait aussi dire que la forêt française est exportatrice de bois feuillus en grumes ( les ¾ des volumes forestiers français). La forêt française n’est pas, contrairement à ce que l’on laisse croire, déficitaire sur sa production de bois car elle exporte plus que ce qu’elle importe, par contre le déficit de la balance commerciale de la filière bois est dû aux entreprises de transformation du bois pas suffisantes pour donner de la valeur ajoutée à cette matière première. Voir page 10 du doc.ONF.
Sur la sylviculture intensive préconisée par l’ONF pour améliorer les écosystèmes, améliorer les rendements et les qualités des peuplements forestiers, elle est, pour beaucoup de scientifiques de l’ex-Cemagref ou de l’INRA ou d’experts forestiers, source de dangers à moyen terme, danger pour l’économie de la filière, pour l’écologie forestière…

Certaines notions sylvicoles ONF sont contestées : la faiblesse des volumes sur pied à l’Ha, les éclaircies trop fortes qui ne favorisent pas ni la qualité, ni la résistance aux incidents climatiques, sécheresse, tempêtes, les microclimats forestiers perturbés ( notions de lumière et d’humidité ambiante, d’évaporation du sol, insolation des sous étages…). Les diamètres d’exploitation revus à la baisse, de même les temps de passage entre deux coupes (rotation) raccourcis eux-aussi ! ( notions critiquées par les chercheurs écologues) Des recherches de l’INRA CARBOFOR publié en 2010 ( Lousteau) confirment que les cycles longs permettent un meilleur stockage du carbone que les cycles courts.
La thèse de Vallet (2005) confirme également l’intérêt des peuplements plus âgés pour le stockage du carbone.

Savez-vous que les forêts françaises ont le plus faible volume de bois sur pied à l’hectare des forêts Européennes : France 160 à 170 M3/ha (source IFN), Suisse 330 M3/ha, Allemagne et Slovénie 280 M3/ha, Luxembourg 250M3/ha, Belgique 210 M3/ha, Autriche 350 M3/ha…
Alors ? faut-il continuer à sous capitaliser ?. voir page 6 du doc. ONF.
La qualité technique du bois est liée à la densité des peuplements forestiers :
Forte densité = accroissements plus fins et réguliers, moins de décroissance, meilleur élancement, moins de branches…
Faible densité = arbres plus courts, plus coniques et plus branchus…
Depuis toujours, le forestier sait toute l’importance du milieu, l’ambiance forestière qui est le résultat d’un jeu subtil entre l’ombre et la lumière et de la lutte des espèces pour atteindre cette fameuse lumière le plus rapidement possible, pour tout simplement survivre…Une certaine densité favorise les relations complexes du système racinaire avec les champignons mycorhiziens…les peuplements espacés nuisent à cette relation de vie.
Depuis toujours, le forestier par son travail de sylviculture, permettait à la forêt, de s’améliorer génétiquement par la priorité donnée aux plus beaux spécimens…c’était un choix individuel de l’arbre, une sylviculture pied par pied, méticuleuse et combien valorisante ! Il savait doser les espèces d’ombre et de lumière…son coup de marteau était le résultat de tout un savoir, de toute une sensibilité mise au service de la forêt et non de directives commerciales !
Tout le contraire d’une gestion forestière collectiviste qui ne peut qu’être productiviste, quantitative et dangereuse pour le fonctionnement global de ces écosystèmes.
« L’objectif d’augmentation de la récolte conduit dans certaines régions à prélever au-delà de l’accroissement naturel. Or, le fait que l’accroissement naturel ne soit pas entièrement récolté permet aux formations forestières jeunes de mûrir, de restaurer la biodiversité menacée qui est dépendante des forêts vieillies, d’augmenter la résilience de l’écosystème, de stocker du carbone et d’accroitre le capital sur pied avec des produits de qualité… »

Pascal VINE, directeur général de l’ONF a dit : « depuis 20 ans, il est prélevé TOUTE la production biologique… ».
D’après Barthod (2005), certains forestiers américains s’étonnent de notre obsession sur l’écart entre récolte et accroissement biologique, leurs expériences ont montré toute la valeur de celui-ci comme un « tampon indispensable à tout système biologique en situation de durabilité ».
En clair, lorsque l’ IFN ( Inventaire Forestier national) donne comme valeur de production biologique de la forêt française, 80 millions de M3, on ne doit pas prélever cette valeur, mais rester bien en- dessous pour tenir compte des mortalités naturelles ou aléas climatiques, toutes les espèces inventoriées ne donnent pas des produits commerciaux… Pascal VINE, directeur de l’ONF a donné comme chiffre de récolte possible, 70% de la production. Je partage totalement cette appréciation de bon sens.
Voilà donc une autre réflexion, ce ne sera pas la dernière et c’est bien de réfléchir ainsi ! Guy ROCHON ( ex. agent ONF) Mars 2012 .










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2013-01-15 21:27



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#269

2013-02-10 21:25

Il est vital de préserver nos forêt

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#270

2013-03-04 10:52

J'habite l'Alsace où se trouve de très belles forêts dans laquelle je me suis ressourcée.Mais en quelques années ces magnifiques forêts ont été transformées en clairière, les vents et la pollution ne se sont pas faits attendre.Entre la mort des arbres dûe aux pluies acides, et actuellement les abattages intempestifs,que reste t-il à la vie?

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#271

2013-03-06 01:48

Nous départir de nos forêts au moment où nous allons en avoir le plus besoin est la définition même d'une tragédie : court à sa perte celui qui croit s'enfuir.
Déjà les 2/3 des appels d'offres pour du bois à brûler dans les chaufferies subventionnées à l'excès par l'ADEME restent infructeux. Ce sont les américains et les canadiens qui nous ravitaillent par centaines de millier de tonnes. Et pendant ce temps, la France ne méthanise toujours pas 1% de ses déchets et résidus fermentescibles, se privant ainsi d'énergie locale renouvelable équivalent à un ou deux pétroliers géants par mois...

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#272

2013-03-08 13:09

Ayant appris au journal de 13heures de TF1, cette déforestation prochaine je suis outrée, je suis bretonne et je constate malheureusement que dans des temps anciens nous avons massacré nos belles forêts , sauvons au moins celles de Bourgogne.

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#273 Stop au massacre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

2013-03-08 13:13

En apprenant la nouvelle au journal télévisé de 13 heures à TF1, j'étais outrée. En Bretagne dans des temps anciens, les forêts ont été massacrées, sauvons au moins les belles forêts de Bourgogne.
Amandine.
guydesbauges

#274 forêts en danger

2013-03-18 19:27

La gestion durable des forêts ? Quel avenir sur le long terme ?

Je vous donne mes impressions concernant un document émis par l’ONF intitulé « La Gestion durable des forêts publiques ».
Ce document intéressant sur la forme, nous dit ce qui serait bon pour la forêt, pour préserver TOUTES ses fonctions et services. Comment être contre un maintien ou une amélioration de la biodiversité forestière…On ne peut qu’être pour !
Mais, ce document porte aussi à réflexion car il contient des remarques ou certitudes qui sont contredites par d’autres scientifiques ou experts en écologies forestières.
Actuellement, l’ONF fait une campagne médiatique pour expliquer que l’accroissement des volumes coupés en forêts publiques est une bonne chose pour la société et le milieu forestier…Je regrette par exemple que cet établissement dont j’ai partagé les valeurs passées, ne se défende pas plus fortement contre ces directives du « couper plus » ! C’est une insulte faite aux anciens gestionnaires qui avaient leur expérience et leur savoir au service de la forêt en élaborant des plans de gestion conforme aux réalités de terrain, des milieux associés…et indépendants de décisions politiques. Depuis très longtemps, ils ont fait des inventaires, créé des accès routiers, planté et fait en sorte que tout fonctionne de mieux en mieux, récolté et vendre les produits…Continuer à progresser sur tous les besoins et les attentes de la société, quoi de plus normal ! Mais leur dire du jour au lendemain que la forêt était sous-exploitée, mal gérée au plan écologique et économique ! Quelle prétention ! Voir la page 5 du document ONF.
Laissons les forestiers agir en dehors de ces pressions, ils savent faire leur métier avec passion et responsabilité. Mais la réalité est tout autre ! Il faut mettre des volumes supplémentaires sur le marché : plus 20 millions/an, chiffre rappelé par les Ministères de tutelle…et pourtant, les prétentions de l’IFN quant à la ressource forestière, sont revues à la baisse… Ces volumes supplémentaires sont en contradiction avec les anciens plans de gestion des forêts publiques. Il faut savoir aussi que les derniers « aménagements » forestiers tiennent compte de ces nouvelles directives politiques du « couper plus ». Quelle crédibilité attendre de ceux-ci ?
La notion élémentaire en matière de gestion d’un massif forestier est l’inventaire pied à pied des peuplements forestiers, seule méthode qui garantisse les volumes sur pied, les accroissements donc les possibilité/volume réelles d’un massif ( réf. DUCHIRON).
Pour en revenir au document de « gestion durable » de l’ONF, il est une réalité partagée par tous : celle d’une augmentation de la surface forestière française, doublement en 150 ans ! Nul ne le conteste ! mais comme je l’avais déjà écrit, cette augmentation de surface s’est traduite automatiquement par une augmentation globale et progressive des volumes prélevés : Plus 43% en forêts domaniales sur les trente dernières années ( rapport de la Cour des comptes) et plus 64% entre 1966 et 2010 selon un rapport du Président de l’ONF ( Mr Gaymard). Voir la page 9 du document ONF.
Il y a donc bien un ajustement automatique et progressif de la croissance et de la récolte ! C’était le rôle des plans de gestion passés…réactualisés tous les 15 ans environ !
Quant au déficit de la balance commerciale de la filière bois, il faudrait aussi dire que la forêt française est exportatrice de bois feuillus en grumes ( les ¾ des volumes forestiers français). La forêt française n’est pas, contrairement à ce que l’on laisse croire, déficitaire sur sa production de bois car elle exporte plus que ce qu’elle importe, par contre le déficit de la balance commerciale de la filière bois est dû aux entreprises de transformation du bois pas suffisantes pour donner de la valeur ajoutée à cette matière première. Voir page 10 du doc.ONF.
Sur la sylviculture intensive préconisée par l’ONF pour améliorer les écosystèmes, améliorer les rendements et les qualités des peuplements forestiers, elle est, pour beaucoup de scientifiques de l’ex-Cemagref ou de l’INRA ou d’experts forestiers, source de dangers à moyen terme, danger pour l’économie de la filière, pour l’écologie forestière…

Certaines notions sylvicoles ONF sont contestées : la faiblesse des volumes sur pied à l’Ha, les éclaircies trop fortes qui ne favorisent pas ni la qualité, ni la résistance aux incidents climatiques, sécheresse, tempêtes, les microclimats forestiers perturbés ( notions de lumière et d’humidité ambiante, d’évaporation du sol, insolation des sous étages…). Les diamètres d’exploitation revus à la baisse, de même les temps de passage entre deux coupes (rotation) raccourcis eux-aussi ! ( notions critiquées par les chercheurs écologues) Des recherches de l’INRA CARBOFOR publié en 2010 ( Lousteau) confirment que les cycles longs permettent un meilleur stockage du carbone que les cycles courts.
La thèse de Vallet (2005) confirme également l’intérêt des peuplements plus âgés pour le stockage du carbone.

Savez-vous que les forêts françaises ont le plus faible volume de bois sur pied à l’hectare des forêts Européennes : France 160 à 170 M3/ha (source IFN), Suisse 330 M3/ha, Allemagne et Slovénie 280 M3/ha, Luxembourg 250M3/ha, Belgique 210 M3/ha, Autriche 350 M3/ha…
Alors ? faut-il continuer à sous capitaliser ?. voir page 6 du doc. ONF.
La qualité technique du bois est liée à la densité des peuplements forestiers :
Forte densité = accroissements plus fins et réguliers, moins de décroissance, meilleur élancement, moins de branches…
Faible densité = arbres plus courts, plus coniques et plus branchus…
Depuis toujours, le forestier sait toute l’importance du milieu, l’ambiance forestière qui est le résultat d’un jeu subtil entre l’ombre et la lumière et de la lutte des espèces pour atteindre cette fameuse lumière le plus rapidement possible, pour tout simplement survivre…Une certaine densité favorise les relations complexes du système racinaire avec les champignons mycorhiziens…les peuplements espacés nuisent à cette relation de vie.
Depuis toujours, le forestier par son travail de sylviculture, permettait à la forêt, de s’améliorer génétiquement par la priorité donnée aux plus beaux spécimens…c’était un choix individuel de l’arbre, une sylviculture pied par pied, méticuleuse et combien valorisante ! Il savait doser les espèces d’ombre et de lumière…son coup de marteau était le résultat de tout un savoir, de toute une sensibilité mise au service de la forêt et non de directives commerciales !
Tout le contraire d’une gestion forestière collectiviste qui ne peut qu’être productiviste, quantitative et dangereuse pour le fonctionnement global de ces écosystèmes.
« L’objectif d’augmentation de la récolte conduit dans certaines régions à prélever au-delà de l’accroissement naturel. Or, le fait que l’accroissement naturel ne soit pas entièrement récolté permet aux formations forestières jeunes de mûrir, de restaurer la biodiversité menacée qui est dépendante des forêts vieillies, d’augmenter la résilience de l’écosystème, de stocker du carbone et d’accroitre le capital sur pied avec des produits de qualité… »

Pascal VINE, directeur général de l’ONF a dit : « depuis 20 ans, il est prélevé TOUTE la production biologique… ».
D’après Barthod (2005), certains forestiers américains s’étonnent de notre obsession sur l’écart entre récolte et accroissement biologique, leurs expériences ont montré toute la valeur de celui-ci comme un « tampon indispensable à tout système biologique en situation de durabilité ».
En clair, lorsque l’ IFN ( Inventaire Forestier national) donne comme valeur de production biologique de la forêt française, 80 millions de M3, on ne doit pas prélever cette valeur, mais rester bien en- dessous pour tenir compte des mortalités naturelles ou aléas climatiques, toutes les espèces inventoriées ne donnent pas des produits commerciaux… Pascal VINE, directeur de l’ONF a donné comme chiffre de récolte possible, 70% de la production. Je partage totalement cette appréciation de bon sens.
Voilà donc une autre réflexion, ce ne sera pas la dernière et c’est bien de réfléchir ainsi ! Guy ROCHON ( ex. agent ONF) Mars 2012 .






















Visiteur

#275

2013-03-26 23:22

C'est le choc dès que l'on longe la forêt de St Gobain (02), elle est littéralement dévastée.
Je l'ai traversée durant des années pour aller travailler et maintenant j'ai l'impression qu'il y a eu la guerre tellement il y a eu de l'abattage d'arbres abusif, c'est l'horreur !