PÉTITION BERGER BLANC

Tif

/ #4684 Blablabla la ville de Montréal !

2011-12-16 16:27

Déception majeure pour SPA Canada quant à l'annonce de la gestion animalière à Montréal faite ce matin lors d'une conférence de presse présentée par M. Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des services aux citoyens.
Montréal, 15 décembre 2011 - Depuis la diffusion de l'investigation au Berger Blanc par un investigateur de SPA Canada à l'Émission Enquête en avril dernier, SPA Canada, le joueur majeur dans ce dossier, a fait plusieurs manifestations, de la pression politique, de l'éducation auprès du public et a su rallier la population et des personnalités connues telles Georges Laraque, Joëlle Morin, Marc-André Labrosse, Paricia Tulasne et Jacques Godin à sa cause (voir site web bergerblanccruaute.com). Depuis le début de cette campagne, les demandes de la population restent les mêmes: la fermeture immédiate du Berger Blanc ainsi que toutes fourrières à but lucratif au Québec.
Malgré des idées de projets positifs annoncés ce matin par la ville, tel la création d'un centre de services animalier municipal et la mise en place d'une campagne de sensibilisation dans le but d'encourager la stérilisation et l'adoption, nous restons très déçus que la ville ne prenne pas la totalité de ses responsabilités annonçant qu'elle continuera à faire affaires avec le Berger Blanc et travaillera en partenariat avec cette entreprise même après l'instauration de son centre de service animalier. ''La population veut voir la fermeture du Berger Blanc et veut que la ville s'occuppe entièrement du service animalier. Ce que l'on a entendu ce matin va à l'encontre de nos demandes.'' commente Gabriel Villeneuve, directeur de campagnes.
La gestion animalière est une responsabilité municipale. La solution de remplacement n'est donc pas de relayer les contrats à des organisations avec ou sans but lucratif mais en totalité à la ville elle-même. Ce système est déjà en place et fonctionne bien à Calgary et Toronto, où la gestion animalière est gérée directement par les villes et maintenue par des employés de la ville, au même titre que les parcs à chiens et les bibliothèques.
La ville a aussi annoncé qu'elle ne ferait rien pour bannir la vente d'animaux dans les animaleries. Considérant que le Québec se classe parmi les endroits où il y a le plus d'usines à chiots en Amérique (plus de 2000), et que ces chiots sont majoritairement vendus dans les animaleries, cette interdiction aurait des conséquences directes sur le problème des usines à chiots et diminuerais considérablement le nombre d'animaux envoyés dans les fourrières municipales. ''Le gouvernement continue à faire la sourde oreille sur le problème des usines à chiots quand la population en a assez de voir ces établissements cruels opérer sur son territoire'' affirme M. Villeneuve. ''De plus, les usines à chiots et animaleries sont en majeure partie responsables du problème de la surpopulation animale et de l'engorgement des refuges et fourrières au Québec.''

http://www.spacanada.org/pdf/Comm_presse_SPA_15_decembre_2011_fr.pdf