halte a la destruction de la recherche scientifique

un (ancien) évaluateur

/ #126 Evaluation

2012-02-08 17:55

Le mode actuel des instances scientifiques des EPST comme l'Inserm et le CNRS fait que les évaluateurs sont connus car la composition des commissions scientifiques spécialisées (Inserm) ou sections (CNRS) est publique. De plus, cette composition change à chaque mandature puisqu'à l'Inserm on ne fait faire deux mandatures consécutives et au CNRS, pas plus de deux mandatures consécutives. En plus, le fait qu'actuellement ces instances scientifiques comportent au moins 50% d'élus permet l'émergence de nouvelles approches et visions, ce qui est plus difficile à réaliser par un système de cooptation endogame. C'est-à-dire qu'on est à l'opposé des jurys de l'AERES, de l'ANR et les 'jurys internationaux' pour les Ex... dont souvent la composition ou le mode de désignation est inconnu et le fonctionnement opaque, c'est-à-dire qui réunit tout ce qui facilite les pressions et les petits arrangements ou le placement des 'amis' : il suffit de regarder le 'palmarès' des IHU ou celui des trois IdEx de l'année dernière ou de regarder de plus près l'une des dernières trouvaille du type 'académie des sciences soviétiques', le haut commissariat à l'innovation.