POUR UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE DES TROUBLES DYS ET ATDH

  Pétition adressée à Madame la Ministre de l’Education nationale Najat Vallaude Belkacem Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, Ségolène de Neuville Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine 

LES TROUBLES DYS  et ATDH REGROUPENT DES TROUBLES COGNITIFS spécifiques qui donnent lieu à des difficultés d’apprentissages qui apparaissent au cours du développement de l’enfant avant ou lors des  débuts des apprentissages.

 

Les Handicaps invisibles (DYS-ATDH) Ces handicaps cognitifs créent des troubles d’apprentissages, qui sont liés au langage, à l'écriture ainsi qu’aux comportements et à la concentration.

Ils sont souvent un facteur prédéterminant des décrochages scolaires, sans même que l’éducation nationale ne s’en aperçoive ! Que d’argent public gaspillé et mal employé.

Par manque d'information  les parents  de ces enfants se retrouvent démunis et croient fatalement que leurs enfants sont dépourvus de QI.

Ce n'est pas tout.

L’accès aux tests neuropsychologiques dans les Hôpitaux de Paris est extrêmement compliqué à obtenir, il faut attendre entre 24 et 36 mois avant d’obtenir un rendez-vous car les services sont submergés.

Bien qu’ils fassent un travail remarquable ils ne sont absolument pas soutenus dans leur démarche thérapeutique, les moyens financiers octroyés pour assurer les soins et la détection des DYS et ATDH  sont insuffisants.

Il n’y a pas assez de neuropédiatres dans les hôpitaux, les détections faites tardivement font perdre de l’argent public à l’éducation nationale, qui n’est pas en mesure d’apporter un apprentissage adapté à ces enfants victimes de disfonctionnements cognitifs (DYS, ATDH) ; le manque d’information sur ces handicaps invisibles y est pour beaucoup.

Quand il faut attendre entre 24 et 36 mois pour obtenir un rendez-vous avec un neuropsychologue ce sont trois années qui sont perdues pour un enfant qui souffre de DYS ou de ATDH, trois années d’argent public mal investi, alors que ces fonds pourraient être utilisés pour une rééducation thérapeutique adaptée à ces troubles de l’apprentissage.

Les moyens de détection des troubles aux apprentissages doivent se démocratiser.

Les hôpitaux et professionnels de santé (tels que les ergothérapeutes et psychomotriciens, neuropédiatres, neuropsychologues) sont indispensables à la rééducation des enfants souffrant de DYS ou de ATDH.

Ils doivent être remboursés et l’accès aux soins doit être reconnu et facilité.

 

Il est primordial de remédier à cette situation d’échec en instaurant une détection précoce en amont au cours de la grande section (GS) de maternelle de tous les enfants par le biais de tests neuropsychologiques qui devraient être systématiquement proposés aux parents.

Sur plaquette d’information

Des moyens plus adaptés doivent voir le jour pour ces handicaps invisibles à l’œil nu. Les enfants qui en souffrent sont malheureusement détectés bien trop tard.

Les professionnels de santé Ergothérapeute et les Psychomotriciens ne sont pas remboursés,  le test de détection neuropsychologique non plus. Dans le privé alors même que les hôpitaux sont constamment surchargés, il existe un système de prise en charge mis en place par la MDPH payé par

la caisse d’allocation familiale, ce système n’accorde pas de prise en charge suffisante, pour répondre aux besoins thérapeutiques des enfants. La prise en charge n’est pas facile à obtenir et n’est pas totale.

De plus les prestations qui doivent servir à payer les différents thérapeutes entrent en ligne de compte dans le quotient familial de la CAF, ce qui fait perdre des droits à certaines familles déjà précaires qui doivent choisir entre se nourrir et soigner leurs enfants.

La loi de 2005 stipule pourtant bien que tous les enfants doivent avoir accès à un apprentissage adapté à leur handicap. Le fait que les prestations pour couvrir des frais médicaux entrent dans le quotient familial est une injustice qui entrave le droit des enfants handicapés.

Mettons nous en situation.

Vous  allez vous faire suivre ou opérer et les coups de l’opération médicale seraient automatiquement comptés dans votre quotient familial. Afin que la justice soit rétablie pour les enfants handicapés, je demande que les frais thérapeutiques liés à ces handicaps ne soient plus inclus dans le quotient familial. Ils doivent être considérés comme les autres (soins maladies). II n’y a pas de raison pour que ces enfants déjà handicapés subissent une double peine. 

Il faut soigner cette injustice sociale en remboursant les soins, comme pour les autres maladies ou  bien il ne faut plus inclure les sommes octroyées pour les soins dans le quotient familial. Ces enfants sont déjà en souffrance, pourquoi leur infliger une telle inégalité ? N’ont-ils pas droit à la sécurité sociale dans sa totalité ? N’ont-ils pas le droit de jouir des textes de lois dans leur totalité ?