Stop à l’augmentation annuelle systématique du prix des billets de train à la SNCB !

Képernyőfelvétel_(170).pngJe vis en Belgique depuis 10 ans et ai toujours utilisé le train : pour mes études d’abord, pour mon travail ensuite. Ces dernières années, j’ai constaté une nette différence de prix de la Key Card, prévue pour les petits trajets. Bien que déçue, je considérais cela comme une conséquence de l’inflation. Cette année, cependant, la SNCB a augmenté le prix de la Key Card de 3 euros ! Cette augmentation a une forte répercussion sur chacun des « petits » trajets qui seront comptabilisés sur la carte : Selon un article de La Libre.be, « les prix de la Key Card […] et du billet senior augmentent quant à eux respectivement de 0,30 et 0,20 euro par trajet. »

 

Je trouve que dans l’ordre de l’inflation ce n'est pas normal et cela me fait réagir aujourd’hui pour que ça change.

 

La protection de l’environnement est une question cruciale de nos jours. Il est de notre intérêt commun de rendre les transports publics plus attractifs et accessibles aux personnes dans leur vie quotidienne. Le train est l’un des moyens des transports publics les plus respectueux de l’environnement et utiliser cette alternative devrait être récompensé. La SNCB, par contre, prend des mesures exactement contraires ; les tarifs sont augmentés chaque année. Au fur et à mesure, ce transport en devient l’un des plus chers !

 

Thomas Bernard du Weblab de L’Avenir a retrouvé et comparé les prix de tickets et des abonnements sur 10 ans. « Résultat, ce sont les petits trajets qui augmentent le plus. En 2010, il fallait débourser 1,60 euros pour un trajet de moins de 7 km en deuxième classe, dès ce 1er février 2020, il en coûte 2,50 euros, soit une augmentation de 58%. Pour le reste, les parcours de 20, 40, et 60 kilomètres, augmentent de 12 à 16%. Le train reste relativement cher. Exemple, un billet aller-retour Bruxelles – Ostende ce 1er février revient à 52 euros. 28 euros pour un billet week-end, du vendredi 19 heures au dimanche. C’est plus cher que la voiture, si l’on ne compte que le prix du carburant, 20,20 euros, selon ViaMichelin. »

 

Pour Gianni Tabbone, président de Navetteurs.be, ces augmentations sont normales, mais « ce qui ne passe pas auprès des usagers, c’est qu’ils payent cher pour un service dont la qualité n’augmente pas voire se dégrade. Il y a beaucoup de problèmes de ponctualité. Cela s’est amélioré en 2019, mais c’était très critique en 2018, donc là il y a pas mal d’efforts à faire. Il faut plus d’investissements au niveau de l’infrastructure et du matériel roulant. »

 

Ceci est également l’avis du Conseil central de l’économie et au Conseil national du travail, pour lesquels ces augmentations sont « non justifiées car elles constituent un frein à la réalisation d’un transfert modal au niveau des déplacements domicile-travail. » Dans leurs avis, ils réclament également que « les augmentations tarifaires s’accompagnent d’amélioration de la qualité du service aux voyageurs et de plus d’ambition en matière de ponctualité. »

 

La Belgique, en tant que capitale de l’Europe, devrait donner un bon exemple et être pionnière en la matière. Ces augmentations systématiques, non accompagnées d’une amélioration des services, ne sont pas dignes de nos combats actuels pour stimuler la sensibilisation à la protection de l’environnement. Il est temps d’arrêter cette tendance défavorable et de rendre le transport public doux tel qu’il devrait être : une alternative attractive et incontournable.

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