PETITION DE SOUTIEN au CIRQUE TZIGANE ROMANES

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sucatrpas

#2226 Re: PLUS JAMAIS ÇA !

2012-05-05 16:36

#2219: - PLUS JAMAIS ÇA !

Ils sont libres et la liberté fait peur...On ne peut la contrôler.


Visiteur

#2227 PLUS JAMAIS ÇA !

2012-05-10 17:48

DES CAMPS DE CONCENTRATION EN FRANCE
Les Tsiganes furent, comme les Juifs, interpellés et mis dans des camps.

Le camp de concentration pour Tsiganes de Montreuil-Bellay (http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/Camp-concentration-Tsiganes-Montreuil.jpg)

Ces camps furent rapidement détruits et oubliés après la guerre. Il fallut attendre 1985 pour qu'une plaque soit apposée à Poitiers :

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/camp-poitiers-plaque1985.jpg

Plus tard, en 1994, une plaque additive fut apposée, qui évoquait le fait que ces crimes contre l'humanité avaient été « commis sous l'autorité de fait de l'Etat français ». En effet, ces camps étaient administrés, gardés par le régime de Vichy.
Une extermination qui a touché toute l'Europe
L'exemple du camp de Jasenovac, en Croatie

Quelques Tsiganes ont été mis au travail dans le camp III C, nommé le camp tsigane. Les autres ont été exterminés à leur arrivée ou peu après. Les Tsiganes épargnés pour servir de main-d'œuvre devaient travailler dans une usine de briques, une scierie et devaient creuser des canaux d'irrigation. Ils finissaient également par mourir, battus à mort, de faim et d'épuisement.
Les Tsiganes vivaient dans des tentes ou à ciel ouvert, affamés et les pieds nus, au soleil et sous la pluie. La nourriture qu'ils recevaient était pire encore que celle des autres détenus et les oustachis [les nazis croates] prenaient un plaisir particulier à les frapper et à les fouetter. La nuit tombée, ils en sortaient quelques-uns du camp pour les tuer. Certains détenus non tsiganes ont essayé de cacher les Tsiganes des oustachis. Parmi eux, il y avait un violoniste du nom de Jovanovic. Mais le commandant du camp, Filipovic, l'a alors découvert et tué. L'hôpital du camp ne recevait pas de Tsiganes. Le prêtre des oustachis, surnommé père Satan, avait ordonné que tous les Tsiganes malades soient exécutés.
Certains des Tsiganes arrivés à Jasenovac étaient musiciens. Les oustachis ont créé plusieurs groupes de musiciens tsiganes. En juin 1942, les Tsiganes et d'autres prisonniers ont été forcés à jouer en concert. Ils ont été tués juste après.
Les conditions de vie du camp III C étaient si terribles que l'on devait nettoyer le camp tous les matins de quelque 40 corps de détenus qui étaient morts de froid.
Bozidar F travaillait à la blanchisserie du camp. Il avait pu cacher son identité. Un autre Tsigane — un violoniste du nom de Vaso — jouait dans l'orchestre du camp. Ces deux Tsiganes ont été les seuls, avec deux Tsiganes allemands de Thuringe qui avaient travaillé dans une foire comme avaleurs de feu, à survivre au carnage jusqu'aux derniers jours du camp.

L'extermination à Ustice et à Gradina

Un survivant, Dusan Culum, raconte :

Tous les jours, six à douze wagons de Tsiganes arrivaient à Jasenovac. Ils devaient débarquer du train devant le camp et s'asseoir par terre. Le commandant du camp, Luburic, ou d'autres responsables oustachis leurs désignaient l'endroit où ils seraient installés pour travailler. Les oustachis prenaient d'abord les hommes et leur racontaient qu'ils seraient envoyés en Allemagne. Ils leur faisaient chanter "Béni soit Pavelic" [chef nazi croate] en les embarquant. Ils les faisaient monter sur des radeaux pour traverser le fleuve jusqu'à Ustice et les plaçaient dans des maisons dont les occupants serbes avaient été tués. Les maisons étaient entourées de barbelés et formaient un petit camp. Puis les oustachis tuaient les Tsiganes avec des maillets et les enterraient dans les jardins. Après avoir tué les hommes, ils revenaient et tuaient les femmes et les enfants.

A d'autres arrivants, ils ont raconté qu'ils seraient envoyés en Bosnie et installés sur les terres des partisans qui s'étaient enfuis dans la forêt.
"Que Dieu vous bénisse", a dit une femme tsigane, en entendant cela.
Les Tsiganes ont tous traversé le fleuve sur des radeaux pour atteindre Ustice. Les hommes ont été emmenés sur la rive, attachés par cinq et tués. Les oustachis sont ensuite revenus pour tuer femmes et enfants.
Lorsque la capacité d'extermination du camp d'Ustice s'est avérée insuffisante par rapport au nombre de prisonniers arrivant à Jasenovac, un nouveau centre d'extermination a été ouvert à Gradina. Un groupe a ainsi été emmené directement du train vers Gradina — hommes, femmes et enfants — sans même passer par le camp de Jasenovac. On leur avait ordonné de chanter durant la marche des chansons que l'on chantait à l'occasion des mariages. A leur arrivée à Gradina. ils ont été exécutés et enterrés dans des fossés.
Un survivant décrit la façon dont un autre convoi de femmes et d'enfants a été emmené en péniche à Gradina. Des détenus y avaient déjà creusé une fosse. Les femmes étaient emmenées vers la fosse en groupe puis individuellement jusqu'au bord où elles étaient abattues. Puis le groupe préposé au travail a dû creuser une autre fosse.
Les vêtements des Tsiganes assassinés étaient envoyés à une usine de confection dans le camp et de là vers une usine à Zagreb, dont le propriétaire était Pripic.
Certains Tsiganes creusaient les tombes. Par périodes, les travailleurs de ces groupes étaient abattus, et un nouveau groupe formé. En 1945, le dernier de ces groupes a été abattu, et aucun témoin n'a donc survécu.

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/tzigane-tatouage.jpg
http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/enfants-tsiganes.jpg

Furent exterminés :

* plus du quart des Tsiganes de France ou de Hongrie,
* près de la moitié des Tsiganes de Yougoslavie ou de Lettonie,
* les trois quart des Tsiganes d'Allemagne ou de Belgique,
* la totalité des Tsiganes des Pays-Bas, du Luxembourg et de Lituanie .

Le racisme contre les gitans, tsiganes, gens du voyage a continué après la guerre, et de nos jours encore...

Visiteur

#2228 Re: SOUTIEN AU CIRQUE ROMANES

2012-06-10 13:50


Visiteur

#2229 DIDIER CD

2012-06-10 13:51

Bonjour Marion
as tu reçu mon cd
didier

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2012-06-12 06:19


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2012-06-12 06:23


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2012-06-12 06:27


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2012-06-12 06:31



Visiteur

#2234 PLUS JAMAIS ÇA !

2012-06-12 20:12

DES CAMPS DE CONCENTRATION EN FRANCE
Les Tsiganes furent, comme les Juifs, interpellés et mis dans des camps.

Le camp de concentration pour Tsiganes de Montreuil-Bellay (http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/Camp-concentration-Tsiganes-Montreuil.jpg)

Ces camps furent rapidement détruits et oubliés après la guerre. Il fallut attendre 1985 pour qu'une plaque soit apposée à Poitiers :

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/camp-poitiers-plaque1985.jpg

Plus tard, en 1994, une plaque additive fut apposée, qui évoquait le fait que ces crimes contre l'humanité avaient été « commis sous l'autorité de fait de l'Etat français ». En effet, ces camps étaient administrés, gardés par le régime de Vichy.
Une extermination qui a touché toute l'Europe
L'exemple du camp de Jasenovac, en Croatie

Quelques Tsiganes ont été mis au travail dans le camp III C, nommé le camp tsigane. Les autres ont été exterminés à leur arrivée ou peu après. Les Tsiganes épargnés pour servir de main-d'œuvre devaient travailler dans une usine de briques, une scierie et devaient creuser des canaux d'irrigation. Ils finissaient également par mourir, battus à mort, de faim et d'épuisement.
Les Tsiganes vivaient dans des tentes ou à ciel ouvert, affamés et les pieds nus, au soleil et sous la pluie. La nourriture qu'ils recevaient était pire encore que celle des autres détenus et les oustachis [les nazis croates] prenaient un plaisir particulier à les frapper et à les fouetter. La nuit tombée, ils en sortaient quelques-uns du camp pour les tuer. Certains détenus non tsiganes ont essayé de cacher les Tsiganes des oustachis. Parmi eux, il y avait un violoniste du nom de Jovanovic. Mais le commandant du camp, Filipovic, l'a alors découvert et tué. L'hôpital du camp ne recevait pas de Tsiganes. Le prêtre des oustachis, surnommé père Satan, avait ordonné que tous les Tsiganes malades soient exécutés.
Certains des Tsiganes arrivés à Jasenovac étaient musiciens. Les oustachis ont créé plusieurs groupes de musiciens tsiganes. En juin 1942, les Tsiganes et d'autres prisonniers ont été forcés à jouer en concert. Ils ont été tués juste après.
Les conditions de vie du camp III C étaient si terribles que l'on devait nettoyer le camp tous les matins de quelque 40 corps de détenus qui étaient morts de froid.
Bozidar F travaillait à la blanchisserie du camp. Il avait pu cacher son identité. Un autre Tsigane — un violoniste du nom de Vaso — jouait dans l'orchestre du camp. Ces deux Tsiganes ont été les seuls, avec deux Tsiganes allemands de Thuringe qui avaient travaillé dans une foire comme avaleurs de feu, à survivre au carnage jusqu'aux derniers jours du camp.

L'extermination à Ustice et à Gradina

Un survivant, Dusan Culum, raconte :

Tous les jours, six à douze wagons de Tsiganes arrivaient à Jasenovac. Ils devaient débarquer du train devant le camp et s'asseoir par terre. Le commandant du camp, Luburic, ou d'autres responsables oustachis leurs désignaient l'endroit où ils seraient installés pour travailler. Les oustachis prenaient d'abord les hommes et leur racontaient qu'ils seraient envoyés en Allemagne. Ils leur faisaient chanter "Béni soit Pavelic" [chef nazi croate] en les embarquant. Ils les faisaient monter sur des radeaux pour traverser le fleuve jusqu'à Ustice et les plaçaient dans des maisons dont les occupants serbes avaient été tués. Les maisons étaient entourées de barbelés et formaient un petit camp. Puis les oustachis tuaient les Tsiganes avec des maillets et les enterraient dans les jardins. Après avoir tué les hommes, ils revenaient et tuaient les femmes et les enfants.

A d'autres arrivants, ils ont raconté qu'ils seraient envoyés en Bosnie et installés sur les terres des partisans qui s'étaient enfuis dans la forêt.
"Que Dieu vous bénisse", a dit une femme tsigane, en entendant cela.
Les Tsiganes ont tous traversé le fleuve sur des radeaux pour atteindre Ustice. Les hommes ont été emmenés sur la rive, attachés par cinq et tués. Les oustachis sont ensuite revenus pour tuer femmes et enfants.
Lorsque la capacité d'extermination du camp d'Ustice s'est avérée insuffisante par rapport au nombre de prisonniers arrivant à Jasenovac, un nouveau centre d'extermination a été ouvert à Gradina. Un groupe a ainsi été emmené directement du train vers Gradina — hommes, femmes et enfants — sans même passer par le camp de Jasenovac. On leur avait ordonné de chanter durant la marche des chansons que l'on chantait à l'occasion des mariages. A leur arrivée à Gradina. ils ont été exécutés et enterrés dans des fossés.
Un survivant décrit la façon dont un autre convoi de femmes et d'enfants a été emmené en péniche à Gradina. Des détenus y avaient déjà creusé une fosse. Les femmes étaient emmenées vers la fosse en groupe puis individuellement jusqu'au bord où elles étaient abattues. Puis le groupe préposé au travail a dû creuser une autre fosse.
Les vêtements des Tsiganes assassinés étaient envoyés à une usine de confection dans le camp et de là vers une usine à Zagreb, dont le propriétaire était Pripic.
Certains Tsiganes creusaient les tombes. Par périodes, les travailleurs de ces groupes étaient abattus, et un nouveau groupe formé. En 1945, le dernier de ces groupes a été abattu, et aucun témoin n'a donc survécu.

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/tzigane-tatouage.jpg
http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/enfants-tsiganes.jpg

Furent exterminés :

* plus du quart des Tsiganes de France ou de Hongrie,
* près de la moitié des Tsiganes de Yougoslavie ou de Lettonie,
* les trois quart des Tsiganes d'Allemagne ou de Belgique,
* la totalité des Tsiganes des Pays-Bas, du Luxembourg et de Lituanie .

Le racisme contre les gitans, tsiganes, gens du voyage a continué après la guerre, et de nos jours encore...

Visiteur

#2235 LIBERTE D'EXPRESSION DANS JOURNAL DU GROUPE HERSAN

2012-06-12 20:13

http://www.corsematin.com/article/tavera/nationalistes-interpellations-a-tavera.679128.html

VOIR CENSURES DES COMMENTAIRES SUITE A L'ARTICLE PARU DANS CORSE MATIN SUR LA ÉNIÈME ARRESTATION DE NATIONALISTES CORSES. LES 2 PREMIERS COMMENTAIRES SUIVANTS SONT SYSTEMATIQUEMENT SUPPRIMER. POLITIQUEMENT INCORECTE ?

Objectivité
12/06/2012 à 18h35

12/06/2012 à 18h19_ 12/06/2012 à 18h05_ 12/06/2012 à 17h18 _
ACONIT, TEL LE POISON, ÉCRIT : Commettre un attentat est un délit par contre. Faudrait il revoir les textes de loi pour les autoriser ?
C'EST CERTAINEMENT LA QUESTION QUE SE SONT POSÉE LES FRANÇAIS SOUS LA RÉVOLUTION DE 1789 ET SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE.

Objectivité
12/06/2012 à 18h34

12/06/2012 à 18h18_ 12/06/2012 à 18h02_ 12/06/2012 à 17h17_
UN DES STIGMATES DE LA DICTATURE EST LA CENSURE.
"Toute solution politique qui ne renie pas l'utilisation des armes, de la force, de la violence, est inacceptable."EST UNE RÉFLEXION DE PÉTAINISTE !
QUAND AU SERMON ORIGINAL DU PASTEUR NIEMÖLLER EN VOICI L'EXTRAIT :
Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit ; je n’étais pas communiste
Quant ils ont jeté en prison les sociaux-démocrates je n’ai rien dit ; je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher des catholiques, je n’ai pas protesté ;je n’étais pas catholique.
Quand ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.
IL S'ADAPTE MALHEUREUSEMENT TRÈS BIEN À LA SITUATION EN CORSE. CES INTERPELLATIONS SONT NI PLUS, NI MOINS DES RAFLES. CE SERMON EXPLIQUE QUE PERSONNE N'EST À L'ABRI DE LA DICTATURE. IL NE S’AGIT D’UN POÈME MAIS D’UNE MISE EN GARDE !
LE PASTEUR NIEMÖLLER, OPPOSÉ À LA DOCTRINE NAZI APRÈS L'AVOIR SOUTENUE, EN A FAIT LA TRISTE EXPÉRIENCE. IL A ÉTÉ INTERNÉ EN 1937, SOIT UN AN AVANT L'ARRESTATION MASSIVE DES JUIFS. L'HISTOIRE NE SERT DONC PAS DE LEÇON !

aconit
12/06/2012 à 16h05

lariccio : à 10 ans, ils savent ce qu'est un communiste, un syndicaliste ou un juif ? Je parie que les 9/10ème de la classe ne sait pas. Martin Niemoller aurait pu rajouter dans sa poésie sdf, immigré sans papier, et avec Sarkozy, les Roms. Bon ce ci dit être communiste, syndicaliste ou juif n'est pas un délit en soi., et c'est bien ce que souligne ce poème. Commettre un attentat est un délit par contre. Faudrait il revoir les textes de loi pour les autoriser ?

Salvaticu
12/06/2012 à 16h03

Ce poème ne s'adresse pas qu'aux enfants, il me semble que certains l'aient oublié....

lariccio
12/06/2012 à 13h39

mon petit fils de 10 ans (école de porticcio) vient d'apprendre ce poéme de Martin Niemöller

Salvaticu
12/06/2012 à 12h37

"Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes.............................................................. Je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste........................................................................... Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes............................................................... Je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste............................................................................ Lorsqu'ils sont venus chercher les Juifs............................................................................. Je n'ai rien dit, je n'étais pas Juif........................................................................................... Puis ils sont venus me chercher........................................................................................... Et il ne restait plus personne pour protester......................................................................."

islandstyle
12/06/2012 à 12h34

un + @pedruberetta !

pedruberetta
12/06/2012 à 12h04

Toute solution politique qui ne renie pas l'utilisation des armes, de la force, de la violence, est inacceptable.

lariccio
12/06/2012 à 10h26

Ah islandstyle! des hommes acharnés à détruire le bien des autres! des hommes qui , "en lutte" contre le pouvoir français en place se présentent aux élections législatives!!! et susurrent à François Hollande de leur donner l'indépendance... des hommes sabordent la corse à des fins personnelles. des hommes qui disent porter la cilice au nom d'une indépendance qui n'aurait de cesse que de spolier des milliers de propriétaires ....".aux souches variées" des hommes qui dénoncent ,et puis renoncent, et puis crient à la machination! des hommes qui soit disant pratiquent l'omerta (et qui donc a dénoncé en 1943 Le résistant Jean NIcoli assassiné par les fachos italiens?) des hommes qui pendent des chiens pour faire pression des hommes sément la terreur et d'autres qui manifestent pour les soutenir! Et puis la majorité silencieuse des femmes et hommes qui font et refont la corse pour lui donner ses lettres de noblesse,un hopital décent ,des écoles en dur (fi les préfabriqués comme aux salines)une prison à visage humain pour que les familles ne se sentent plus coupables en allant voir un des leurs,des routes plus sures,etc.

islandstyle
12/06/2012 à 09h52

Mais que ferait la justice sans Corsica Libera ?


Visiteur

#2236

2012-06-23 11:41

c'est vraiment inadmissible cette hypocrisie... inquiétant ces mesures racistes.

Visiteur

#2237 "A UNE EPOQUE DE SUPERCHERIE UNIVERSELLE,

2012-07-21 01:25


Visiteur

#2238

2012-08-06 20:33

Et Viva Maria...

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2012-08-21 17:37


Raphael Braillon

#2240

2012-09-04 19:39

Aucune nouvelle de vous, qu'êtes vous devenus depuis que la pétition a oommencé ? Sincères salutations, Raphael.
Raphael Braillon

#2241 Soutien

2012-09-04 19:53

Toute culture a son importance

Visiteur

#2242 Re: Fille d'une survivante du Génocide Arménien....

2012-09-08 17:01

#920: Jacqueline Diverrès - Fille d'une survivante du Génocide Arménien....

Bonjour Jacqueline,

J'aimerais beaucoup faire ta connaissance. Qu'en penses-tu ?

Laurent Manuel

 


Visiteur

#2243 Re:

2012-09-09 11:39

#1: Maria Mirante -

bonjour a tous ,moi meme faisant parti des gents du voyage je sais ke sa va etre tres dur de vous battre contre contre le sisteme, j espere vraiment ke vous lacherais pas ce ke vous faitent , de nos jours ya plus rien comme vous vous etes unique,elas,, maintenant tout marche par relations ya tellement de gents ki font des choses,  grave comme vente d armes ou encor detounement d argent mais pour ces gents  de la politique tout s arrange pour le mieux, je vous souhaite bonne chance a bientot et que le spctacle continue<  tchova >

Marithe

#2244 Re: Rêve et réalité

2012-10-01 17:05

#1956: Geneviève SEVE-MOULY - Rêve et réalité 

 

Es tu Geneviève mouly de la rue des martyrs Si oui tu peux me retrouver sur fa avis a mon diminutif Que tu connais bien

Visiteur

#2245 PLUS JAMAIS ÇA !

2012-11-01 18:07

DES CAMPS DE CONCENTRATION EN FRANCE
Les Tsiganes furent, comme les Juifs, interpellés et mis dans des camps.

Le camp de concentration pour Tsiganes de Montreuil-Bellay (http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/Camp-concentration-Tsiganes-Montreuil.jpg)

Ces camps furent rapidement détruits et oubliés après la guerre. Il fallut attendre 1985 pour qu'une plaque soit apposée à Poitiers :

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/camp-poitiers-plaque1985.jpg

Plus tard, en 1994, une plaque additive fut apposée, qui évoquait le fait que ces crimes contre l'humanité avaient été « commis sous l'autorité de fait de l'Etat français ». En effet, ces camps étaient administrés, gardés par le régime de Vichy.
Une extermination qui a touché toute l'Europe
L'exemple du camp de Jasenovac, en Croatie

Quelques Tsiganes ont été mis au travail dans le camp III C, nommé le camp tsigane. Les autres ont été exterminés à leur arrivée ou peu après. Les Tsiganes épargnés pour servir de main-d'œuvre devaient travailler dans une usine de briques, une scierie et devaient creuser des canaux d'irrigation. Ils finissaient également par mourir, battus à mort, de faim et d'épuisement.
Les Tsiganes vivaient dans des tentes ou à ciel ouvert, affamés et les pieds nus, au soleil et sous la pluie. La nourriture qu'ils recevaient était pire encore que celle des autres détenus et les oustachis [les nazis croates] prenaient un plaisir particulier à les frapper et à les fouetter. La nuit tombée, ils en sortaient quelques-uns du camp pour les tuer. Certains détenus non tsiganes ont essayé de cacher les Tsiganes des oustachis. Parmi eux, il y avait un violoniste du nom de Jovanovic. Mais le commandant du camp, Filipovic, l'a alors découvert et tué. L'hôpital du camp ne recevait pas de Tsiganes. Le prêtre des oustachis, surnommé père Satan, avait ordonné que tous les Tsiganes malades soient exécutés.
Certains des Tsiganes arrivés à Jasenovac étaient musiciens. Les oustachis ont créé plusieurs groupes de musiciens tsiganes. En juin 1942, les Tsiganes et d'autres prisonniers ont été forcés à jouer en concert. Ils ont été tués juste après.
Les conditions de vie du camp III C étaient si terribles que l'on devait nettoyer le camp tous les matins de quelque 40 corps de détenus qui étaient morts de froid.
Bozidar F travaillait à la blanchisserie du camp. Il avait pu cacher son identité. Un autre Tsigane — un violoniste du nom de Vaso — jouait dans l'orchestre du camp. Ces deux Tsiganes ont été les seuls, avec deux Tsiganes allemands de Thuringe qui avaient travaillé dans une foire comme avaleurs de feu, à survivre au carnage jusqu'aux derniers jours du camp.

L'extermination à Ustice et à Gradina

Un survivant, Dusan Culum, raconte :

Tous les jours, six à douze wagons de Tsiganes arrivaient à Jasenovac. Ils devaient débarquer du train devant le camp et s'asseoir par terre. Le commandant du camp, Luburic, ou d'autres responsables oustachis leurs désignaient l'endroit où ils seraient installés pour travailler. Les oustachis prenaient d'abord les hommes et leur racontaient qu'ils seraient envoyés en Allemagne. Ils leur faisaient chanter "Béni soit Pavelic" [chef nazi croate] en les embarquant. Ils les faisaient monter sur des radeaux pour traverser le fleuve jusqu'à Ustice et les plaçaient dans des maisons dont les occupants serbes avaient été tués. Les maisons étaient entourées de barbelés et formaient un petit camp. Puis les oustachis tuaient les Tsiganes avec des maillets et les enterraient dans les jardins. Après avoir tué les hommes, ils revenaient et tuaient les femmes et les enfants.

A d'autres arrivants, ils ont raconté qu'ils seraient envoyés en Bosnie et installés sur les terres des partisans qui s'étaient enfuis dans la forêt.
"Que Dieu vous bénisse", a dit une femme tsigane, en entendant cela.
Les Tsiganes ont tous traversé le fleuve sur des radeaux pour atteindre Ustice. Les hommes ont été emmenés sur la rive, attachés par cinq et tués. Les oustachis sont ensuite revenus pour tuer femmes et enfants.
Lorsque la capacité d'extermination du camp d'Ustice s'est avérée insuffisante par rapport au nombre de prisonniers arrivant à Jasenovac, un nouveau centre d'extermination a été ouvert à Gradina. Un groupe a ainsi été emmené directement du train vers Gradina — hommes, femmes et enfants — sans même passer par le camp de Jasenovac. On leur avait ordonné de chanter durant la marche des chansons que l'on chantait à l'occasion des mariages. A leur arrivée à Gradina. ils ont été exécutés et enterrés dans des fossés.
Un survivant décrit la façon dont un autre convoi de femmes et d'enfants a été emmené en péniche à Gradina. Des détenus y avaient déjà creusé une fosse. Les femmes étaient emmenées vers la fosse en groupe puis individuellement jusqu'au bord où elles étaient abattues. Puis le groupe préposé au travail a dû creuser une autre fosse.
Les vêtements des Tsiganes assassinés étaient envoyés à une usine de confection dans le camp et de là vers une usine à Zagreb, dont le propriétaire était Pripic.
Certains Tsiganes creusaient les tombes. Par périodes, les travailleurs de ces groupes étaient abattus, et un nouveau groupe formé. En 1945, le dernier de ces groupes a été abattu, et aucun témoin n'a donc survécu.

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/tzigane-tatouage.jpg
http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/enfants-tsiganes.jpg

Furent exterminés :

* plus du quart des Tsiganes de France ou de Hongrie,
* près de la moitié des Tsiganes de Yougoslavie ou de Lettonie,
* les trois quart des Tsiganes d'Allemagne ou de Belgique,
* la totalité des Tsiganes des Pays-Bas, du Luxembourg et de Lituanie .

Le racisme contre les gitans, tsiganes, gens du voyage a continué après la guerre, et de nos jours encore...

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2012-11-29 21:36


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2012-12-07 05:06


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2012-12-07 05:43


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2013-01-01 06:16



Visiteur

#2250

2013-02-02 16:40

pour que vive encore et toujours la poésie du geste, du mouvement,de la musique et ses mélodies,de de la relation chaleureuse dans l'âme de nos enfants et de nous même;