soutien à Bruno Deffains

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#1

2013-02-21 11:28

Il pourrait être judicieux de proposer une solution à ces pratiques, par exemple, à l'instar de ce qui se passe dans la presse et pour le secret des sources, proposer une législation adaptée telle qu'une loi de protection des universitaires (et si elle existe déjà, la compléter).

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#2

2013-02-21 11:44

Cette affaire est scandaleuse. On attend toujours un article des journalistes du "Monde" sur les méthodes de leur actionnaire.

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#3

2013-02-21 13:40

Encore bravo pour cette initiative qui permet de mieux faire connaître la capacité de pression des grands groupes bénéficiant de services juridiques très experts, capables d'intimider pour des raisons marketing.
Cela mérite un traitement plus complet de l'information ! Histoire de faire ce mouvement un fort mouvement anti pub.

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#4

2013-02-21 14:05

A tord ou à raison, le Professeur Bruno Deffains a le droit d'écrire ce qu'il croit être vrai. La seule réponse légitime doit être sur le terrain du débat scientifique.

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#5

2013-02-21 14:25

Il est invraisemblable que l'on puisse attaquer ainsi les travaux purement universitaires

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#6

2013-02-21 16:43

J'ai une confiance totale dans la valeur morale de Bruno Deffains que je connais professionnellement et personnellement depuis de nombreuses années. L'indépendance des chercheurs par rapport aux intérêts financiers des entreprises ou des pays est essentielle surtout dans le contexte de crise que nous vivons aujourd'hui. Défendons la avec force.

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#7

2013-02-21 18:39

Bravo pour cette initiative. Cette affaire est révélatrice de la manière dont certains entendent traiter les universitaires et les intellectuels en général. A travers la sombre histoire qui touche Bruno, c'est la question de la liberté d'opinion qui est en jeu mais aussi celle ne notre droit à l'exercice de la parole publique, normalement garantis par les institutions de la République. A ce titre, il serait bon d'entendre ceux qui sont en charge du ministère de l'éducation nationale au plus haut niveau. Car perquisitionner au domicile d'un universitaire, avec saisie de fichiers et de documents, pour les motifs que l'on sait, reste rarement observé dans une démocratie. L'affaire est grave.

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#8 Re:

2013-02-21 20:09

Réponse à #3

On défend la liberté d'expression académique de B. Deffains et c'est une très bonne initiative. Pourquoi alors vouloir détourner l'expression des académiques qui expriment leur soutien dans l'affaire, et seulement l'affaire, "Free vs Deffains"? Il ne s'agit pas d'une pétition contre les grands groupes, contre la pub...


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#9

2013-02-21 20:20

La liberté du chercheur est l'une des garanties du pluralisme et d'une société démocratique et ouverte. Il faut la protéger !

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#10

2013-02-21 20:30

Je crois que ce n'est pas aussi clair que cela :

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5617

Un universitaire ne devrait pas pouvoir travailler pour des tiers.

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#11

2013-02-21 21:07

Comment traduit-on Free, déjà ?

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#12

2013-02-21 21:14

"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme".

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#13

2013-02-22 11:46

La requête de l'entrepreneur en question est déplacée - contradictoire, même, avec le nom qu'il a donné à son enseigne. la question est : pourquoi le juge a-t-il autorisé cette requête ?

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#14

2013-02-22 13:56

Dans un contexte où l'on nous pousse à faire de la recherche au service de la société, ce type d'affaire fait plus qu'égratigner l'indépendance du chercheur, et risque de pousser les économistes à se retrancher dans des travaux théoriques... sans enjeux économiques! Ce qui est pour le moins paradoxal...
LFL

#15 Re:

2013-02-22 14:21

#1: -

Adopter une législation serait effectivement un progrès souhaitable alors que les politiques gouvernementales successives ont poussé les enseignants-chercheurs à trouver des financements privés pour poursuivre des recherches que l'argent public ne peut plus payer. Cette clarification est nécessaire mais en  l'espèce, avant même que se pose éventuellement la question de financements que Bruno Deffains aurait pu pervevoir (ce qu'il a démenti), c'est déjà la position de la Justice qui soulève débat.

Il est quand même dommage que l'on ne se réfère pas déjà aux principes existants. A cet égard, le Conseil Constitutionnel a déjà proclamé (décision du 20 janvier 1984) que l'indépendance des professeurs d'Université était un principe à valeur constitutionnelle et cela a été aussi réaffirmé dans la loi sur l'enseignement supérieur du 26 janvier 1984 : « Les enseignants-chercheurs, les enseignants et les chercheurs jouissent d’une pleine indépendance et d’une entière liberté d’expression dans l’exercice de leurs fonctions d’enseignement et dans leurs activités de recherche, sous les réserves que leur imposent, conformément aux traditions universitaires et aux dispositions de la présente loi, les principes de tolérance et d’objectivité ». Depuis quand appartient-il au juge judiciaire d'apprécier, au premier chef,  l'objectivité d'un travail scientifique? Il existe des instances pour cela, notamment le Conseil National des Universités, si un doute a été émis quant à la méthodologie ou aux résultats d'une étude.

Utiliser la voie judiciaire au lieu des mécanismes de contrôle entre les pairs soulève ainsi la question de la compétence du Juge judiciaire. On peut décliner à l'envie les conséquences que pourrait avoir un tel précédent : dès qu'une étude scientifique ou un article universitaire aurait l'effet de déplaire, il suffirait d'émettre un doute quant à l'indépendance de son auteur... "Chercheurs : circulez, il n'y a rien à voir !"

La régularité de la procédure de perquisition au domicile du Professeur pour saisir ses travaux soulève ainsi de graves questions, de fond et de forme. On remarquera au passage que si Bruno Deffains avait eu un bureau à l'Université, c'est au sein de l'Université même que cette perquisition aurait eu lieu...  Une petite voix pourrait même se demander si ce n'est pas parce que Bruno Deffains travaille souvent sur l'(in)nefficacité de la Justice en France, que cette dernière a voulu faire preuve de tant de célérité... Les explications du Procureur sur la justification de cette procédure particulière sont donc attendues.

Un autre aspect de l'affaire mérite enfin d'être abordé : celui de la publicité qui en a été faite. Ce ne sont pas tant les travaux en cause qui ont géné M. Neel mais l'article qui en a rendu compte auprès du grand public dans le Journal des Echos. La presse dérange quand elle parle. Mais elle dérange aussi quand elle se tait : le silence assourdissant du journal Le Monde sur cette affaire révèle des conflits d'intérêts bien plus graves que les conflits d'intérêts supposés de l'enseignant en cause. La transparence à sens unique en quelque sorte.


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#16

2013-02-22 16:33

La liberté d'un être passe par la liberté de la parole delà pensée et c'est les prémices
même d'une démocratie qui se respecte...
Avant de critiquer les manières de faire des pays
diriges par un dictateur, appliquons d'abord
chez nous les règles de liberté d'expression

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#17

2013-02-22 23:46

Il serait peut-être bon de joindre un peu plus d'informations sur le problème soulevé comme des liens vers des articles relatant l'affaire.

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#18

2013-02-23 10:15

N'oublions jamais que la liberté de la recherche, au même titre que la liberté universitaire, fait partie du "bloc de constitutionnalité". C'est un principe majeur avec lequel on ne peut pas transiger.

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#19

2013-02-23 11:02

Est-ce qu'on a l'équivalent d'un "1st Amendement" en France ...???

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#20

2013-02-23 12:23

C'est audieux d'en arriver là plus - + de technologie fera notre malheur en allant encore plus loin - ne pouvons nous pas nous contenter de celle que nous avons. Le pouvoir de l'argent nous conduira à notre perte arrêtons le futurisme...

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#21

2013-02-23 18:29

Ayant lu l'article et analysé les motifs de la perquisition, je suis stupéfait. C'est un événement inédit qui inaugure une chasse aux sorcières sur simple soupçon d'atteinte à la réputation à l'instigation d'un concurrent supposé sans aucun indice de cette prétendue collusion.
Alexandre

#22

2013-02-23 20:29

L'ami qui m'a envoyé cette pétition et de confiance. Je ne pense pas que cette enquête est été commandité par un concurrent de Free. Ce dont je suis convaincu, se sont les conséquences de tirer en permanence les prix vers le bas. Souvent le consommateur ne se rend pas compte qu'il est aussi et avant tout un producteur. Moins il achètera cher, plus il se mettra en situation de précarité.

Continuez à alimenter ces monstre de distribution et plus vous creuserez votre tombe.
Cassandre

#23

2013-02-23 23:48

En un an, des sismologues italiens condamnés à six ans de prison ferme pour ne pas avoir su prévoir un séisme, la condamnation de l'astrophysicien français Alain Riazuelo pour ses commentaires sur les écrits académiques de stars télévisuelles et les manœuvres d’intimidation menées face au travail de Bruno Deffains… ces trois affaires soulignent la marginalisation de la recherche et son instrumentalisation croissante. Quand vous regardez les budgets de R&D des multinationales (e.g. Intel dépense 1.4 fois le budget du CNRS) et la monté de la science industrielle dans les journaux académiques, les Etats et juges dépassés par une science trop chère, trop stratégique et trop rapide, on ne peut qu’être pessimiste sur les moyens de résistance de la recherche indépendante. Il faut à ses acteurs réinventer ceux-ci rapidement sous peine de voir la recherche indépendante se transformer en parenthèse historique, allant de la fin du projet Manhattan à la faim des Xavier Niel. Penser qu’une (nouvelle) loi bien franchouillarde va régler ce problème est illusoire ; vu la rapidité des procédures, vous pouvez arriver à geler des recherches en déposant plaintes, une multinationale pourra aussi bien faire arrêter un Bruno Deffains lors d’un colloque á l’étranger…
Bon déjà, on peu lancer un boycot de Free ?!

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#24

2013-02-24 10:41

Je connais Bruno Deffains depuis longtemps. Avant d'"émigrer" à paris il était professeur à Nancy 2 et VP du conseil scientifique. C'est un scientifique brillant. Indépendamment de cela il faut préserver les recherches.

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#25

2013-02-24 15:39

il est insupportable que des travaux universitaires puissent faire l'objet de poursuite dès lors qu'il n'y a pas de diffamation personnelle
c'est une atteinte à la démocratie très malmenée actuellement
je pensais aller chez Free j'y renonce