Pétition en faveur de la tenue d'une assemblée générale

Justine L.

/ #5 Le refus de solidarité n’est pas un prétexte pour empêcher démocratie

2012-03-17 06:12

#1: Stéphane R. - La démocratie n'est pas un outil pour brimer les liberté individuelles.

Je comprends très mal comment vous pouvez faire du vote démocratique un « prétexte ». Ce terme laisse sous-entendre que le vote démocratique serait quelque chose de fallacieux et qu’il cache en lui-même une raison latente. Pourtant, le vote démocratique n’est pas une justification en soi. Au contraire, il est l’organe qui encadre cette justification, c’est-à-dire qu’il veut faire valoir la « justification » qui sera celle de la majorité.

Mais je vous renvoie la question à l’envers : quel prétexte justifie l’absence de vote et de discussions sur une question qui semble effectivement appeler certains débats puisque vous-même avez une position quant à cette question. Plus encore, il semble que vous ayez certaines revendications, soit des modifications dans le système de prêts et bourses. Le seul prétexte (cette fois-ci le terme d'applique mieux) que semble sous-tendre votre commentaire pour justifier cette absence de vote démocratique est la peur d’une certaine perturbation quant à votre confort individuel. Je pourrais appeler à des valeurs de solidarité et rappeler que c’est justement pour ne pas priver plusieurs milliers de personnes de ce « service auquel ils ont droit » que le mouvement étudiant se mobilise, mais je rappellerai simplement que la présente pétition n’appelle même pas directement à une levée de cours, mais à une assemblée générale qui permettrait au moins les discussions. Je rappelle aussi que ce qui est possiblement envisagé est une levée de cours d’une journée, ce qui, on s’entendra, n’est pas la mer à boire.

Je vous invite finalement à mieux vous informer sur le sujet. Vous semblez être contre l’endettement étudiant et pour une contribution qui serait établie selon les revenus de chacun, c’est pourquoi je vous propose de vous intéresser à la question de l’impôt progressif sur le revenu (et surtout au rôle qu’il est censé avoir quant à la répartition des richesses et à l’accessibilité aux programmes sociaux).