#1: B.L. -

Mais comme plusieurs l'ont constaté (notamment la journaliste Émilie Dubreuil de Radio-Canada) certains revendeurs enlèvent les étiquettes collées sur les fruits et légumes pour de petits écritaux arborants la fleur de lys. Certains producteurs maraîchers vendent également "De beaux légumes de chez nous!" alors que la majorité d'entre eux viennent du marché central. Cela dit, ça ne veut pas dire que nous n'achèterons plus de fruits et légumes venus d'ailleurs. Ça veut simplement dire qu'on est en droit de connaître la véritable provenance de ce que nous payons de plus en plus cher au marché Jean-Talon.

#1: B.L. -

Bien sûr que l'on parle aux marchands! Mais quand ceux-ci nous mentent en pleine face sur la provenance de leurs produits, et qu'ils se confondent eux-mêmes dans leurs mensonges douteux, comment leur faire confiance après? Évidemment, je parle d'une minorité ici, parce que je suis certaine que la plupart sont honnêtes et bien intentionnés. Mais quand je vois des grosses fraises boostées des USA vendues dans des paniers du Québec et que 2 vendeuses différentes me disent qu'elles proviennent de 2 endroits différents en cachant leur malaise et en cessant de m'adresser la parole, je me pose de sérieuses questions sur l'éthique de vente de ce kiosque.

Je parle aux producteurs et aux revendeurs. Un certain nombre ignorent ce qu'ils vendent. Je leur demande le nom des fraises, des tomates, des poivrons... pourquoi ne pas l'indiquer ? C'est une question d'information et d'éducation. Enfin, j'achète chez ceux qui connaissent le produit et qui peuvent en parler. Il faudrait aussi in diquer le prix au Kilo : la vente en vrac (au panier) nous empêche de comparer les prix.