Refondation de l'école : les dindons prennent la parole

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dindon578
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#231 Re: Re: Re: La refondation, oui mais ...

2012-11-12 19:41

#224: - Re: Re: La refondation, oui mais ...

 

 

Sauf que je vais vous le dire, qui va payer : vous !!! par l'intermédiaire d'une augmentation de vos impôts locaux. Où croyez-vous que de petites communes (ou même des plus grosses) vont trouver l'argent pour payer le personnel nécessaire ? Sous le sabot d'un cheval ?

 

Peut-être vous en fichez-vous, mais il y a des gens qui peuvent, eux, ne pas s'en ficher, parce qu'ils auront des difficultés à payer plus.

 

Vous vous fichez du rythme de travail des enseignants de vos enfants, c'est votre droit. Mais n'oubliez pas que nous sommes des êtres humains, et non des robots, et que nous passons l'essentiel de notre de temps avec d'autres êtres humains, vos enfants. Et que nécessairement, même si nous faisons de notre mieux pour cloisonner nos univers, notre état de nerfs et de fatigue joue sur notre relation avec les enfants.

Ce que peu de gens comprennent c'est qu'un enseignant bien dans son boulot et dans ses baskets, à qui on fait confiance, sera forcément meilleur en classe...

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#236 Re: Re: Re: Re: La refondation, oui mais ...

2012-11-12 20:04:40

#231: - Re: Re: Re: La refondation, oui mais ...

Vous n'avez pas du tout compris le sens de mon message.
Bien entendu je souhaite que ce formidable métier soit correctement rémunéré et valorisé.
Relisez à tête reposée sans chercher l'aggression.
Le parents n'est pas l'ennemi de l'enseignant. Je ne le suis pas en tout cas, au contraire.
J'ai simplement voulu dire que la cuisine interne de votre métier n'est pas directement notre problème.
Il est évident que votre bien-être va influer sur la qualité de votre travail. C'est une lapalissade.
Je pointe une dérive corporatiste (que je comprend) de votre combat. C'est tout (et pas un drame).

De la même façon, lorsque je dis que je me fiche de qui va payer, je sais qu'au final, c'est moi, c'est nous.
Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas la question première.
La question première est de savoir comment on va mener nos enfants de la maternnelle jusqu'à des diplomes utiles.
Au final, que le financement soit d'état, régional ou communal, c'est de l'argent public.

Aucun commentaire sur la formation des enseignants ? Ce point ne vous intéresse pas ?
Seule la posture défensive, même lorsque vous n'êtes pas attaqué vous motive au débat ? (provocation à prendre au second degré).

J'avais pourtant pris soin d'apppuyer l'exemple sur l'afficacité du maitre pas forcément lié au nombre d'heures travaillées (sans jamais sous-entendre que l'enseignant ne travaille que 23 ou 24 heures).
On le sait que vous travaillez énormément, il suffit de suivre le travail de nos bambins pour en être persuadé. Ce n'est peut-être pas la peine de transformer cette tribune en "qui a la plus grosse".

Et quid des 23 heures efficaces versus 24 heures moins opportunes ? D'accord ? Pas d'accord ?