Non-application de la loi pour le cas de Michaël Baril Desjean


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2016-02-20 03:01

Il y a la loi et il y a les faits.

Les faits sont: La jeune fille de 13 ans était consentante, même si la loi dit le contraire. Le jeune homme était consentant et même demander l'accord des parents de la jeune fille pour savoir si ça leur dérangeait.

Ce que j'ai compris, le jeune homme avait 17 ans lorsqu'il a débuté sa relation avec la jeune fille. Il n'était même pas adulte.

À 13 ans (parfois 12 ou moins) c'est l'éveil de la sexualité. C'est l'âge qu'on commence à devenir un homme ou une femme. C'est l'âge qu'on commence à s'ouvrir à la vie et à la comprendre. À 13 ans, on peut être consentant. L'amour n'a pas d'âge, surtout si c'est réciproque. À 18 ans, il est souvent difficile de se considérer vraiment adulte. Tant d'incertitude dans nos vies, et de doute. On peut être encore très immature à cette âge. Et même dans la début vingtaine.

Les faits sont: Le jeune homme n'a visiblement pas l'air d'un pédophile. Peut-on passé de non-pédophile à pédophile le jour de notre 18e anniversaire ? J'en doute. Il n'y a pas eu agression sexuelle, ou alors la "victime" a le syndrome de Stockholm. Mais j'en doute. C'est un amour de jeunesse et les deux sont encore jeunes. En plus, d'ici 7 ou 8 mois, leurs relations tomberons dans le domaine légal aux yeux de la loi.

D'autant plus que dans la société d'aujourd'hui, les premières relations sexuelles se font de plus en plus jeune chez les enfants. Ils sont plus ouvert à la chose. Je pense que les deux savaient dans quoi ils s'embarquaient. Ça semble être une relation saine, sans aucune mauvaise intention derrière.

La loi dit que le garçon est un criminel. Mais les faits prouvent qu'il n'y a pas d'intention criminel. En plus que tout les protagonistes semblent consentants dans l'histoire. Où est le problème alors ?

Seul la loi a un problème. Alors modifions la loi, elle peut-être changé, réécrite, revisité. On pourrait même faire du cas par cas, en évaluant les faits, les intentions derrières, en parlant aux personnes concernés. La vie d'un jeune homme est en jeu. Un jeune homme qui ne semble pas avoir de mauvaise intention dès le départ. Pourquoi le condamner à cause d'une loi qui ne regarde que l'âge des individus et non le consentement, ni les intentions derrière cette relation ?

Dites non à la haine et oui à l'amour !